Par Erick NGABA
Bangui 14 novembre 2025– (Ndjoni Sango): Le Conseil constitutionnel de la République centrafricaine a publié ce vendredi la liste définitive des candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. Au total, sept personnalités politiques ont vu leurs dossiers validés, confirmant ainsi leur participation à ce scrutin décisif pour l’avenir du pays, alors que trois autres candidats sont écartés de la course.
Les sept candidats retenus sont Faustin Archange Touadéra, Président sortant, candidat du MCU, Eddy Symphorien Kparékouti, président du PUR, Djorie Serge Ghislain, de CAPNCA, Yalemendé Marcelin indépendant, Henri-Marie Dondra, ancien Premier ministre, président de l’UNIR, Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre et président de l’URCA, et Aristide Briand Reboas, ancien ministre de jeunesse, président du PCD.
La validation de ces candidatures marque une avancée majeure dans l’organisation des élections groupées de décembre 2025. Cette liste définitive intervient après l’examen administratif et juridique de chaque dossier, mené conformément aux dispositions constitutionnelles et légales encadrant l’éligibilité à la magistrature suprême.
Parmi les dossiers les plus scrutés figuraient ceux de Henri-Marie Dondra et Anicet Georges Dologuélé, dont les candidatures avaient suscité des débats publics autour de la question de la double nationalité.
Le Conseil constitutionnel, en validant leurs dossiers, clôt le débat en jugeant qu’aucun obstacle juridique ne compromettait leur participation. Par ailleurs, trois candidatures ont été invalidées. Il s’agit de Saint-Cyr Tanza, Parfait Zanga, et Jean Michel Mandaba.
L’élection présidentielle de 2025 s’annonce particulièrement stratégique pour la République centrafricaine, engagée dans un processus de stabilisation, de réconciliation et de relance économique.
La diversité politique des candidats retenus reflète un paysage électoral pluriel, où figures expérimentées et nouvelles personnalités tenteront de convaincre un électorat en quête de stabilité et de développement durable.
Avec cette validation officielle, la campagne pourra s’ouvrir dans un climat que les autorités souhaitent apaisé, inclusif et sécurisé. Les institutions nationales et les partenaires internationaux appellent déjà les acteurs politiques au respect des règles démocratiques, à la non-violence et à la transparence.
Le scrutin du 28 décembre 2025 s’annonce ainsi comme un moment démocratique majeur, où les Centrafricains auront l’occasion de choisir la vision et le leadership qui orienteront les années à venir.
