Par Jolidon Tcheckoé
Bangui 22 novembre 2025–(Ndjoni Sango) : Le porte-parole de la Synergie Centrafricaine, Euloge Koï Doctrouvé, a animé vendredi dernier, une conférence de presse pour répondre aux récentes prises de position des candidats à la présidentielle, Dologuélé et Dondra, après la validation officielle de leurs candidatures par le Conseil Constitutionnel.
Au cours de son intervention, Koï Doctrouvé a dénoncé ce qu’il qualifie de stratégies de diversion, accusant les deux candidats de détourner le débat des préoccupations essentielles de la population. Selon lui, “à l’approche d’une élection déterminante, les Centrafricains attendent des solutions concrètes aux défis qui affectent leur quotidien”.
Il a regretté que les discussions se focalisent sur d’hypothétiques révisions constitutionnelles, au détriment de thématiques urgentes telles que l’accès à l’eau potable, l’électricité ou encore l’état des infrastructures.
Rappelant que la Constitution actuelle a été approuvée à plus de 95 %, Koï Doctrouvé a affirmé qu’elle constitue un cadre solide pour la conduite des affaires publiques. Il a souligné que le débat national doit revenir aux priorités fondamentales.
“La population ne vit pas de débats constitutionnels ; elle réclame des réponses immédiates à ses problèmes de tous les jours.”, a renchérit Doctrouvé qui a insisté sur la nécessité de replacer le développement au cœur des programmes.
Évoquant le parcours politique d’Anicet Georges Dologuélé, le porte-parole a rappelé les difficultés auxquelles celui-ci avait été confronté lorsqu’il occupait des fonctions gouvernementales, estimant qu’il n’était pas parvenu à endiguer les crises économiques ni à apaiser les tensions sociales.
“Malgré ses compétences, l’instabilité politique et la fragilité structurelle du pays ont empêché l’émergence d’une économie viable”, a-t-il analysé.
Pour Koï Doctrouvé, l’attente des électeurs concerne d’abord des améliorations tangibles de leurs conditions de vie, et non des modifications institutionnelles. Il a conclu en rappelant que
“le contrat proposé par le Président Touadéra lors de son premier mandat repose sur la réponse aux besoins réels du développement”, estimant que c’est la voie pour construire une République centrafricaine stable et prospère.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte préélectoral marqué par de fortes attentes populaires, du fait que les enjeux socio-économiques demeurent au cœur des préoccupations citoyennes.







































