Par Juste MBANGO
Bangui 26 décembre 2025—(Ndjoni Sango) : À l’approche du scrutin présidentiel du 28 décembre 2025, la campagne électorale en République centrafricaine laisse entrevoir une tendance visible en faveur du président sortant, Faustin Archange Touadéra. Sur le terrain, les indicateurs politiques et populaires convergent vers une dynamique largement favorable au candidat numéro un, au point que plusieurs observateurs évoquent désormais une victoire possible dès le premier tour.
Depuis le lancement officiel de la campagne, les meetings de Faustin Archange Touadéra rassemblent des foules importantes à Bangui comme à l’intérieur du pays. Jeunes, femmes, leaders communautaires et militants politiques affichent ouvertement leur soutien, traduisant une adhésion transversale qui dépasse les clivages habituels.
Cette mobilisation soutenue contraste fortement avec la faible présence de ses adversaires sur le terrain, dont les activités de campagne peinent à susciter un engouement comparable.
Pour de nombreux électeurs, le choix semble s’inscrire dans une logique de continuité et de stabilité. Après une décennie marquée par le redressement progressif des institutions, le renforcement des forces de défense et une coopération internationale jugée stratégique, le président sortant apparaît, aux yeux de ses partisans, comme un gage de sécurité et de consolidation des acquis.
Cette perception renforce son avantage dans un contexte où la population aspire avant tout à la paix durable et à l’amélioration des conditions de vie.
À l’inverse, les principaux candidats de l’opposition sont souvent décrits comme peu visibles et faiblement implantés dans certaines régions clés. Leur difficulté à mobiliser massivement et à proposer une alternative perçue comme crédible alimente le sentiment d’un rapport de force déséquilibré en faveur du chef de l’État sortant.
Si le verdict final appartiendra aux urnes le 28 décembre, les signaux actuels de la campagne présidentielle dessinent un scénario selon lequel Faustin Archange Touadéra aborde la dernière ligne droite en position de force, avec une probabilité élevée de s’imposer dès le premier tour. Une hypothèse qui, si elle se confirme, traduirait le choix d’une majorité de Centrafricains pour la continuité à la tête de l’État.







































