Centrafrique: progression des rebelles de la seleka vers Bangui

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Les rebelles de la Selelka à Sibut en 2013

 Les rebelles de la Selelka à Sibut en 2013@Hyp Donossio

Par Erick NGABA
Bangui 4 mai 2018 (Ndjoni Sango): La menace des rebelles de la Seleka de marcher sur Bangui, capitale politique de la République Centrafricaine, devient de plus en plus réelle. C’est une urgence pour le gouvernement avec l’appui de la communauté internationale de neutraliser ces rebelles qui avancent à grand pas vers la ville de Dekoua, après avoir contourné les casques bleus Burundais de la Minusca dans la ville de Ndomété à travers la brousse. 
Bangui, la capitale centrafricaine, est sous la menace des groupes armés  qui ont repris leur projet de rependre le pouvoir à Bangui. D’après les informations en provenance de la ville de Kaga-Bango au nord du pays, les factions rebelles de la Seleka étaient arrivées en masse dans cette ville. L’histoire de renforcer leur équipe basée dans une localité à trois kilomètre de Kaga-Bandoro dans l’objectif de progresser vers Bangui.
Les sources contactées par notre rédaction, informent que depuis deux jours, les rebelles de la Seleka ont contourné la ville de Ndometé où sont basés les casques bleus Burundais de la Minusca. A Ndomelé, une ligne rouge a été tracée après un violent affrontement ayant opposé les casques bleus aux éléments de la Seleka la semaine dernière.
En ce moment précis, des sources indépendantes indiquent que les rebelles ont contourné la ligne à Ndomété dans la brousse pour atteindre la ville de Dekoua. La ville de Dekoua est à seulement 260 km de la capitale Bangui.
Dans cette ville, des sources contactées ont fait savoir qu’il y a des casques bleus de la Minusca, les éléments de la gendarmerie nationale et de la police. Jusque-là, la présence physique des rebelles de la Seleka n’est signalée à Dekoua, mais la tension est vive, à en croire les même sources.
Selon certains observateurs de la vie politique, l’attaque terroriste de l’église de Fatima était en quelle que sorte un synonyme de diversion permettant aux rebelles de la Seleka d’avancer vers Bangui, pendant que les yeux du monde misent encore sur ce drame.
Face à cette situation, la psychose gagne la ville de Bangui, lors que la population se souvient encore de la marche de la coalition rebelle de la Seleka sur Bangui en 2013.
A l’appel de la société civile, une ville morte est observée dans une bonne partie de la capitale centrafricaine, en dépit de l’appel des autorités de Bangui d’observer un deuil national de trois jours, pendant lequel la population devrait vaquer à ses occupations.
Au dessus tout, si rien ne se fait et que les dispositifs sécuritaires ne sont pas renforcés pour mettre hors état de nuire ces rebelles qui continuent de semer la terreur, l’on suppose que ce serait un chao total qui régnera dans le pays.  Si tel sera le cas, la population civile ne serait que la proie des escadrons de la mort de la Seleka.
L’auteur de l’article :
Erick NGABA est ressortissant du Département des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bangui où il a obtenu sa licence professionnelle en Journalisme. Free-lance, il est le Directeur de Publication et Webmaster de ce site d’informations. Courrier : doctarngaba@gmail.com , +236 72614325

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