Les éléments du redoutable chef de guerre Ali Darass sèment la terreur dans les villes et villages environnants de Bambari, la semaine dernière. Ceci malgré l’annonce d’établissement d’une zone sans arme dans la région de Bambari par Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Des attaques qui ont fait état d’au moins 40 personnes assassinées et 4 villages incendiés, à en croire les sources locales.
Le vendredi dernier, plus d’une trentaine d’éléments de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darass ont fait irruption dans le village Malegbassa dans la sous-préfecture de Zougba près de Bangassou, ont rapportés certains habitants de la région. Selon un villageois joint au téléphone par notre rédaction, à l’entrée du village ces hommes, lourdement armés ont tués 12 personnes dont 4 enfants 2 femmes enceintes.
« Ces hommes parlent que l’arabe, à leur entré du village, ils tirent sur tout ce qui bouge. J’étais là avec ma famille. J’ai pris la fuite pour entrer dans la brousse. Je ne connais pas encore la situation de mes enfants et ma femme. Mais on ma signalé que ma maison a été brûlé », a-t-il témoigné.
« On est fatigué avec ces hommes qui nous causent toujours des pertes en vie humaines. On ne sait pas ce qu’ils veulent de nous. D’abord ils ne sont pas des centrafricains, des mercenaires peulh venus du Niger. Le gouvernement de transition doit prendre ses responsabilités afin de garantir la stabilité dans la région », a rétorqué un autre villageois. Une autre source nous informe que dans les villages voisins, ces hommes ont tué encore d’autres personnes..
Or, Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, a déclaré que la région de Bambari sera une «zone sans arme » effective dès le 8 septembre 2015, à partir de 17h00. Une déclaration faite à l’issue d’une conférence de presse tenue le mardi dernier à Bangui au siège de la MINUSCA. Cette décision est d’établir une zone sans arme à Bambari afin d’assurer l’intégrité physique et la libre circulation de la population civile, ainsi que l’accès des travailleurs humanitaires aux populations vulnérables.
Aujourd’hui, l’on constate que cette décision n’a pas d’effet sur le terrain. Les éléments d’Ali Darass continuent de terroriser la population avec la bénédiction des forces onusiennes (MINUSCA).
Eric NGABA
Vous êtes labà vous discutez riens que le pouvoir au lieu de metre d’abor les populations de bambari en paix .
Nous ne batissons pas la Centrafrique avec ses méthodes. les autorités savent bien qui sont les auteurs et les commenditaires de ses actes de barbaries. Ce fameux ALI DARASS , il se prend pour qui? y’a t-il pas des hommes en Centrafrique? non non !!! nous aussi nous somme a la mesure de faire ce que se batard peulh fait. Un salopard qui garde longtemps ses bœufs veut venir comma
nder les natifs du pays c’est pas de maladie? un jours peulh tu aura de la nouvelles des innoncent que tu es entrain de massacrer .
Jusqu’à quand les paisibles centrafricains continueront de subir les atrocités, les viols, meurtres les exactions des étrangers comme Ali DARRAS et ses complices. Autorités centrafricaines, ne soyez pas complices de ces assassins. Vous avez le devoir et l’obligation de mettre hors état de nuire ces bandits de grands chemins sans fois ni lois. Pour ce faire, commencez par abroger le Décret de Tiangaye et Djotodia portant nomination des ComZones comme DARAS et les autres. Il faut absolument abroger ce Décret et veiller sur son effectivité. Vous risquez d’être considérés par l’Histoire comme COMPLICES DE L’EXTERMINATION DES CENTRAFRICAINS. Notre inaction vous… Lire la suite »
La paix n’a pas de prix, par contre les propos irresponsables de certains responsables et presses écrites pour détourner a chaque occasion , les vraies informations pour une considération mensongère, partisane ne contribue jamais à ramener la paix en Centrafrique. Souvenez-vous, lorsque des individus attaquent une église dans la capitale, tous les regards se sont tournés vers les musulmans, comme possible hauteur de tel carnage, sans même faire soucie d’une quelconque enquête pour déterminer l’hauteur …. Ceci n’est qu’un exemple. Les événements de Bambari, c’était idem, pourtant on connait que des prisonniers qui se sont évadées de la prison centrale… Lire la suite »