Encore un nouveau cas d’abus sexuel commis par un civil de la MINUSCA

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DSCF1344La Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a été informée le 12 septembre 2015, d’un cas d’allégation d’exploitation sexuelle commis par un civil. Ce nouveau cas vient s’ajouter aux nombreux cas de viol et d’abus sexuel sur la population centrafricaine dont les forces internationales sont les auteurs.

Conformément à la Politique de tolérance zéro du Secrétaire Général Ban Ki-moon sur les actes d’exploitation et d’abus sexuels, la MINUSCA a informé les autorités centrafricaines de cette allégation et le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies qui a immédiatement pris des mesures pour enquêter sur cette affaire.

La MINUSCA, à travers un communiqué envoyé à notre rédaction, condamne, tous les cas d’exploitation et d’abus sexuels commis par son personnel.

Par ailleurs, le Représentant spécial du Secrétaire général, Parfait Onanga-Anyanga, s’est entretenu de ce nouveau cas avec le Haut-commissaire aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein, et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.

Parfait Onanga-Anyanga réitère son engagement personnel et celui de l’Organisation à protéger les droits et la dignité des victimes ainsi qu’à ouvrir rapidement une enquête pour que la justice soit rendue. Alors que des multiples enquêtes ouvertes sur des multiples cas n’ont jamais arrivé à leur conclusion, ni justice rendue sur les pratiques abominables auxquels se livre le personnel de la MINUSCA sur la population centrafricaine traumatisée par la crise dans le pays.

Actuellement, 17 cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels commis par le personnel de l’ONU en République Centrafricaine ont été signalés à la MINUSCA. Parmi ces cas, treize impliquent des militaires, l’un porte sur des allégations contre notre police, un cas implique un civil et pour deux autres cas l’identité des auteurs est inconnue. Chaque cas a été documenté et une mission d’enquêtes préliminaires a été lancée pour préserver les preuves.

Eric NGABA

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