Le président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction rassure de plus en plus au sein de la classe politique centrafricaine. A la tête d’un sondage fait par le journal « Taka Parler », ce jeune leader politique récolte les fruits de son engagement ferme au côté du peuple et surtout sa détermination pour le relèvement de la RCA, son pays.
La crise que la République Centrafricaine a eu raison de ceux qui se considéraient comme les baobabs de la classe politique centrafricaine. Cette crise a aussi favorisé l’émergence de nouveaux leaders qui ont réussi à faire passer l’idéologie qu’ils défendent. C’est le cas d’Eddy-Symphorien Kparékouti, Régina Konzi Mongot, Sosthène Marius Dingombé pour ne citer que ceux-là.
Tout se passe comme si la crise là a joué en défaveur des politiques qui, il y a deux années en arrière, faisaient vibrer la scène politique nationale. Dans plusieurs sondages réalisés par plusieurs entités, la nouvelle génération d’hommes politiques dont vient d’en parler, s’est distinguée contre toute attente.
Il y a un mois, le site international « Taka Parler » a lancé une opération de sondage en ligne comme cela se fait partout d’ailleurs. Les résultats de ce sondage varient du jour au lendemain mais nous constatons que ceux qui se considéraient comme les ténors de la vie politique centrafricaine, sont sanctionnés, ce qui n’est pas rien.
Nous avons une émergence de la nouvelle classe politique avec Eddy-Symphorien Kparékouti qui a pris la tête depuis quelques jours avec 26% suivi de Régina Konzi Mongot 16% puis de Désiré Kolingba 14¨% qui, il faut le dire est le seul ancien à se créer une voie parmi les jeunes qui arrivent et qui inspirent confiance auprès des Centrafricains. Ce sondage a été fait avec un échantillon de plus de 1600 personnes avec tous les principaux leaders politiques de la République Centrafricaine soit 36 personnalités dont les plus connues Martin Ziguelé qui a obtenu 4%, Anicet Georges Dologuelet 5% .
Aujourdhui beaucoup de gens sinterrogent sur la percée vertigineuse de Eddy-Symphorien Kparékouti, l’un des plus jeunes présidents de partis politiques. En effet, il y a un certain nombre de facteurs objectifs qui jouent en faveur de ce jeune leader politique qui, selon ses propres termes, est venu en politique pour aider à la reconstruction de son pays, une reconstruction, pour lui d’abord morale puis matérielle doù le nom de son parti, Parti de l’Unité et de la Reconstruction qui a vu le jour en 2014.
Si ce jeune technocrate, opérateur économique respecté en Afrique de l’Est, a pu percer aujourd’hui sur la scène politique c’est parce qu’il a su, au cours des mois, partager ses convictions avec le peuple de la République Centrafricaine qui, frappé par l’épouvantable crise, voulait d’une nouvelle génération de leaders politiques, véridiques, nationaliste et combatifs. C’est dans cette optique que Eddy-Symphorien Kparékouti a évolué depuis la création de sa formation politique.
Dès le départ, le président du PUR et son staff ont compris la nécessité de parler avec le peuple, c’est ainsi que le bureau politique a installé la politique de proximité axée sur des rencontres régulières avec la population de Bangui et de l’arrière-pays afin de leur expliquer la nécessité du vivre-ensemble. Lors des multiples descentes sur le terrain que ce leader a eu à faire, il a pris son temps pour exhorter le peuple de la RCA au changement de mentalité et au respect des valeurs républicaines car pour lui, c’est la seule issue qui reste à la RCA.
Aussi, Eddy-Symphorien Kparékouti est l’un des rares leaders politiques actuels à développer une grande capacité de projections partant des réalités politiques. Lorsqu’il fallait aller au forum, le président du PUR était celui qui appelait à une rencontre inclusive et ouverte afin que les maux qui gangrènent la RCA soient traités de manière profonde et définitive. Toutes les violences qui ont secoué la transition, ont été condamnées par le PUR dont le siège a été pillé lors du dernier regain de violence à Bangui.
Il n’est pas de sujet politique sur lequel Eddy-Symphorien Kparékouti se réserve de débattre. Pour lui, la solution à la crise est centrafricaine « c’est fondamentalement aux Centrafricains de trouver les réponses à la crise. Les autres sont là pour accompagner les démarches que nous aurons décidées, voilà ce que le peuple doit comprendre » expliquait ce dernier lors d’une interview exclusive à un journal centrafricain.
Aujourd’hui, dans tous les pays limitrophes de la RCA, il y a appel pour que le PUR puisse s’y implanter. C’est dans ce cadre que des jeunes centrafricains du Soudan, Togo et du Cameroun ont mis en place des structures de cette formation politique. D’autres pays leur emboiteront le pas dans les jours avenir. Pour ces Centrafricains de la diaspora, les prises de positions du leader du PUR sont soutenables.
Le président du PUR a su convaincre en quelques mois d’activités politiques. Sa position dans le sondage de « Taka Parler » n’est que le résultat de sa détermination, de son engagement et de son sens de sacrifice au profit du peuple de la RCA.
La rédaction