Centrafrique : Le ministre Armel Ningatouloum Sayo s’explique sur la suspension de financement des activités sportives par le gouvernement

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Armel Ningatouloum Sayo, Haut-Commissaire à la Présidence chargé de la Jeunesse Pionnière Nationale

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Le Ministre de la jeunesse et des sports, Armel Sayo Ninguatouloum

Le ministre de la jeunesse et des sports était le vendredi 23 octobre face aux professionnels des médias dans la salle de réunion de son cabinet à Bangui. L’objectif de cette rencontre était de faire une brève aperçue de la situation de crise que traverse la République Centrafricaine en générale et en particulier, la suspension de financement des activités sportives par le gouvernement de transition.

Dans ces propos, le ministre Armel Ningatouloum Sayo explique au long et large la mobile de cette suspension prise par le gouvernement de transition lors du dernier conseil des ministres. Selon le ministre, « cette décision prise par le gouvernement n’est pas un regret pour son département. Bien sûr que cela anéanti certains programmes sportifs, mais c’est en quelque sorte une stratégie permettant à son département de prendre un élan et recadré les choses. Cette décision concerne les activités sportives à l’internationales et non nationale », a-t-il précisé. Ceci est en quelque sorte, le désenchantement du gouvernement par rapport aux résultats des fauves à l’internationale.

En ce qui concerne l’échec des fauves à l’Afro Basket 2015, dont la population attend en vain le compte rendu, après le retour fauves au bercail, le ministre se pointe en mode barrage de coups et remet tout sur la récente crise à ces termes : « la dernière crise a empêché le département des sports et la fédération centrafricaine de basketball de faire le compte rendu au peuple centrafricain », mais en rassurant que le dossier est en cours de traitement et bientôt il le rendra public.

Il est à noter que désormais, le département des sports jouera sa carte de participation à des compétions internationales des fauves sur le financement de la FIFA et la contribution des fanatiques. Une triste réalité pour un pays comme la République Centrafricaine, qui recherche encore le bout de tunnel de la crise, en oubliant ce dicton qui s’avère réel : « le sport uni le peule ».

Emery Paba

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