La visite du Pape François en terre centrafricaine marque l’histoire. Son message et son courage commandent les uns et les autres d’agir pour la réconciliation des Centrafricains et le relèvement de la République centrafricaine, martyrs des crises, politiques, sécuritaires et humanitaires depuis trois ans. Au sein de la classe politique centrafricaine, des appels à la prise de conscience se font enregistrer. Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le candidat indépendant à la présidentielle Karim Meckassoua interpelle les Centrafricains à s’approprier du message du Saint-Père pour œuvrer dans la paix, au-delà des confessions religieuses et politiques
Pour le candidat indépendant à la présidentielle du 27 décembre 2015 au 31 janvier 2016, le passage du Pape François à l’église Saint-Sauveur, et à la mosquée centrale du KM5, a redonné aux Centrafricains l’espoir et le sursaut que mérite la Centrafrique. Karim Meckassoua pense que le Pape a fait la démonstration que la concorde est à la port ée du peuple centrafricain. La ferveur manifestée à son passage par les habitants de Bangui en témoigne. J’ai pu m’entretenir avec lui et le remercier, au nom de tous les Centrafricains, pour ce geste de courage, d’apaisement et d’appel à la bonne volonté de chacun.
« Aujourd’hui, soyons dignes du message adressé par le Pape François et répondons à son invitation à la paix et à l’union des volontés, au-delà des confessions religieuses et des partis politiques. Notre pays aura bientôt à choisir entre le chaos sans fin et la restauration de notre démocratie et de notre liberté. » a-t-il souligné dans le communiqué.
En se rendant à Brazzaville, République du Congo, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, puis au Vatican du 9 au 12 novembre derniers à la demande des conseillers et responsables du Saint-Siège, Karim Meckassoua a pu offrir sa contribution à la préparation de cette visite papale à Bangui. Avec les cardinaux Laurent Monsengwo, Robert Sarah et Pietro Parolin, ils ont travaillé au rassemblement œcuménique de la population de Bangui afin que le message du Pape François soit entendu du plus grand nombre. C’est dans le même esprit que qu’il a consulté l’archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga, le révérend pasteur Nicolas Guérékoyamé et l’iman Tidjani Naib de la Mosquée Centrale, et réuni le 26 novembre les différentes communautés du KM5.
Il souhaite que la visite historique que le Pape a faite sur la terre centrafricaine, pour la première fois depuis trente ans, anime l’esprit des responsables centrafricains et engage chacun à agir. « Il est temps de refermer cette parenthèse douloureuse de notre vie nationale », a-t-il conclu.
Eric NGABA