Les électeurs se sont rendus en masse dans les bureaux de vote
Sur quatre cents électeurs inscrits au bureau de vote n° 12 de l’école Missionnaire de Gobongo (8ème arrondissement de Bangui), trois cent trente et un, soit plus de 75%, ont pris part au double scrutin du mercredi 30 décembre. Pour mémoire, lors du premier tour des élections présidentielle et législatives du 23 janvier 2011, seuls 28% des électeurs du 8ème arrondissement s’étaient rendus aux urnes, selon les chiffres officiels. En réalité, de nombreux électeurs n’avaient pas pu retrouver leur sur les listes électorales, affichés dans certains cas après l’ouverture des bureaux de vote. Lassés et résignés, ils n’avaient eu d’autres ressources que de regagner leur domicile.
Editorial : Participation et Sécurité : les vrais gagnants du premier tour
La participation et la sécurité sont les deux principaux gagnants des élections présidentielle et législatives organisées mercredi 30 décembre 2015 à Bangui, la capitale, et dans les villes et villages de l’arrière-pays ainsi que dans les consulats de la République Centrafricaine à l’étranger.
Dès les premières heures de ce jour mémorable pour la RCA, les électeurs ont pris d’assaut les différents bureaux de vote, déterminés à choisir leur candidat à la présidence et leur député à envoyer à l’Assemblée Nationale.
Certes, quelques cafouillages ont été enregistrés à l’ouverture des bureaux et des carences signalées, mais rien n’a pu empêcher tous les électeurs réguliers d’accomplir leur devoir civique.
Des dispositions sécuritaires drastiques appuyées par des déclarations de mise en garde envers les fauteurs de troubles et les fraudeurs par les plus hautes autorités militaires centrafricaines ne sont pas étrangères à ce succès dans les bureaux de vote de la Capitale.
Le climat apaisé du scrutin peut également être mis à l’actif des candidats, qui ont fait montre de fair-play lors de la campagne électorale, exception faite de quelques-uns d’entre eux vite mis au pas par le Haut Conseil de la Communication de Transition (HCCT).
On peut d’ores et déjà dire bravo aux électeurs centrafricains, qui ont, par le vote de mercredi dernier, montré leur attachement à la démocratie et au suffrage universel comme mode d’accession au pouvoir.
Un vote responsable pour une sortie définitive de la crise
Comme dans l’ensemble de la République Centrafricaine, Les élections groupées du mercredi 30 décembre se sont déroulées dans le calme et la sérénité dans le 5ème arrondissement, sans tenir compte des considérations ethniques, régionales, claniques et religieuses qui étaient à l’origine des dissensions.
A l’Ecole Malot, l’ambiance était conviviale. Très tôt le matin, hommes, femmes et jeunes en âge de voter se sont donné rendez-vous. La sécurité des lieux était assurée par les éléments des forces internationales et des forces de défense nationales. C’était un motif d’assurance et de confiance pour les électeurs. Tous les matériels étaient mobilisés notamment les urnes, les isoloirs, les cartes d’électeur et l’encre indélébile étaient disponibles pour la fiabilité de ces élections.
Dans ce centre de vote, les matériels sont déployés dans le délai requis et les opérations ont commencé selon les dispositions indiquées par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). outre les représentants de cet organe chargé de préparer, d’organiser et de superviser les élections en Centrafrique, il y a eu dans les bureaux de vote ceux des candidats aux législatives et à la présidentielle. Il n’y a pas eu d’incidents majeurs dans ce centre mais toutefois, au début, il y a eu quelques perturbations parce que certains électeurs n’ont pas retrouvé leurs noms sur la liste. Après quelques vérifications, il y a eu plus de peur que de mal.
En plus de la sécurité assurée par la Minusca, les observateurs nationaux et internationaux sont déployés sur les lieux. Il convient de signaler la présence du Pasteur Nicolas Guérékoyamé, président de l’Alliance des évangéliques en Centrafrique, membre de la plateforme religieuse qui a œuvré pour la paix et la réconciliation entre les communautés chrétienne et musulmane.
En définitive, il n’y a eu ni incidents majeurs ni bousculades jusqu’à la clôture du scrutin. les habitants du 5ème arrondissement ont prouvé que le temps des violences est révolu et qu’il va falloir tourner la page sombre de l’histoire de la Centrafrique. Marcel Dexter Gazikolguet
Distribution des cartes d’électeur : fortunes diverses
Certains incidents enregistrés lors du scrutin de mercredi dernier trouvent leur origine dans la distribution des cartes d’électeur qui s’est poursuivie jusqu’au jour du vote. Notre reporter s’est rendu la veille dans quelques centres de vote de Bangui. Voici son reportage.
Ecole Missionnaire de
Gobongo 1 : atmosphère morose
A l’Ecole Missionnaire, Située dans le 8è arrondissement, les électeurs n’ont pas manifesté beaucoup d’intérêt pour le retrait de leur carte. Nombreux « craignent d’aller trainer dans les queues ou de voir se reproduire le scénario de jet de grenades dont ce centre a été victime lors du référendum constitutionnel », a indiqué un citoyen rencontré sur place.
Trois tables-bancs servent de bureaux aux agents recenseurs pour la distribution des cartes. Ils procèdent à l’appel des noms selon l’ordre alphabétique, à charge pour l’électeur de donner le prénom. Il est à noter qu’il y a eu des doublons dans la confection des cartes.
Ecole Gobongo fille 2 : Les forces de l’ordre sécurisent
Dans ce bureau de vote, les agents de l’A.N.E ont disposé horizontalement trois tables bancs. Les électeurs font la queue et répondent à l’appel pour le retrait de leur carte. Là, trois militaires centrafricains en faction suivent les faits et gestes des agents électoraux.
Ecole Assana – très peu d’engouement
Située dans le 1er arrondissement de Bangui, la concession de ce centre de vote était quasi-déserte en mi-journée. Les agents de l’A.N.E attendaient désespérément le passage des électeurs pour le retrait de leurs cartes.
Ecole Lakouanga – un cas d’agression
La sentinelle a été agressée physiquement par trois hommes armés qui lui ont exigé les urnes et les cartes d’électeur. « Menacé de mort, la sentinelle a dû ruser en faisant croire à ses agresseurs que les urnes étaient récupérées par un agent de l’ANE et de ce fait, il n’est pas en possession de ces matériels électoraux. », a indiqué la présidente du centre de vote. Max-Landry Kassaï
Les élections générales se sont déroulées sans incidents majeurs dans le 4e Arrondissement, en général, et le quartier Boy-Rabe, en particulier. Beaucoup de citoyens en âge de voter se sont mobilisés dans les centres de vote, notamment des établissements scolaires comme Ndrès 1 et 2 ainsi que Mandaba pour choisir leurs futurs dirigeants. offrant l’espoir d’une stabilisation politique en République Centrafricaine.
A l’Ecole Ndrès 2, les files d’attente se sont étendues devant l’entrée des huit bureaux de vote. Cet engouement citoyen tranche nettement avec le référendum, fortement perturbé par des violences ayant provoqué des cas de blessures dans certains secteurs.
« Aujourd’hui ça se passe vraiment bien : je suis venu voter avec mes amis et on est à l’aise. Nous attendons seulement que le meilleur gagne », déclare Franco Koulmédé, un habitant de Boy Rabe.
Observatrice nationale et représentante de la Coalition des Femmes pour la Paix et la Reconstruction en Centrafrique (CFPRC), Marie Claude Mboliji a, quant à elle, salué le déroulement des scrutins en ces termes : « pour le moment, y a pas d’incident majeur. Je viens du premier centre qui se trouve au niveau de l’Ecole Mandaba. C’est depuis 5h 45 mn que les premiers électeurs étaient arrivés. Ils étaient venus avant l’ouverture des bureaux de vote. Mais le petit problème que nous avons relevé est que le matériel est arrivé un peu en retard, à 6h 45 mn. Vraiment on sent une volonté véritable, voire un engagement de la population.’
Sur le plan sécuritaire, les forces égyptiennes de la Minusca et les forces de l’ordre nationales en faction aux abords et à l’intérieur de ces grands centres de vote avaient le sourire et ont géré sans difficultés l’affluence des électeurs. Par Gael Ngouka Langandi (Pacifique RCA)
Elections présidentielle et législatives : le grand rendez-vous avec les candidats
Après une campagne électorale bien accomplie, Les 30 candidats à l’élection présidentielle ont accepté de marquer la journée de trêve du mardi par une rencontre d’échanges avec l’ensemble des partenaires au processus électoral, sur l’initiative de l’assistance électorale internationale des Nations Unies. Cette rencontre, présidée par Parfait Onanga-Anyanga, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations en RCA, s’est tenue dans la matinée du mardi 29 décembre, veille de l’élection, au Ledger Plazza Hotel de Bangui et a été marquée par la présence de 29 candidats sur les 30.
Après avoir fait partager le message d’encouragement du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon au peuple centrafricain avec les candidats, Parfait Onanga a tenu à les féliciter pour avoir mené « une campagne électorale civilisée et professionnelle ».
Il a surtout félicité les candidats pour avoir respecté les engagements pris lors de la signature du code de conduite des candidats et des partis politiques pour des élections apaisées en RCA. « Vous vous y êtes engagés par conviction dans l’objectif de promouvoir une éthique politique mais aussi et surtout de sauvegarder la cohésion sociale et l’unité nationale », a dit Parfait Onanga. Le vrai test reste à venir, c’est celui d’accepter de se soumettre au verdict implacable des urnes. Dans tous les cas, c’est la République Centrafricaine qui en sortira gagnante et grandie, a-t-il souligné. Et pour qu’il en soit ainsi, il faut clarifier les règles de transparence et les garanties de crédibilité qu’offre ce scrutin. A cet effet, Aurélien Agbénonci, le Représentant Spécial Adjoint a fait un exposé suivi de débats aux candidats sur le dispositif de gestion des élections 2015 en RCA.
Le Général Babacar Keita, le Force Commander de la MINUSCA a présenté le plan de sécurisation des élections. Il a rassuré que tirant leçon du scrutin référendaire, le nouveau dispositif de sécurisation actuelle à l’intérieur du pays permet de contrôler les positions des groupes armées hostiles aux élections.« Vous avez pu constater depuis quelques jours qu’il y a dans tout le pays une liberté de mouvement et donc qu’il y aura une liberté de voter », a rassuré Babacar Keita. Le dispositif sécuritaire a été certes renforcé mais le Général Keita a demandé aux candidats de contribuer à désarmer les mentalités de leurs militants pour mieux sécuriser l’après élection. Tout en appréciant de façon unanime l’initiative de réunir les 30 candidats dans une sorte de conclave des gentlemen, le Candidat Maxime Kazagui a demandé que l’ANE communique suffisamment sur le dispositif de répression de la fraude électorale pour mieux la prévenir. Madame Régina Konzi Mongot, la seule femme candidate, a dénoncé le traitement inéquitable d’une certaine presse internationale qui semble trouver des favoris parmi les candidats. Le candidat Martin Ziguele a, quant à lui, soulevé des défauts de fabrication sur les bulletins de vote des législatives dans certaines localités à la veille du scrutin. Toutes choses qui ne rassurent guère, si ce n’est cette séance d’explication et de discussion qui vient clarifier quelque peu les doutes générés par des erreurs techniques dans la fabrication des bulletins de vote.
Répondant au nom de l’ANE aux questions soulevées par les candidats, le Vice-Président, Bernard Kpongaba, a souligné que quelles que soient les difficultés d’organisation émanant de l’ANE, le peuple centrafricain ira voter massivement ce mercredi. Parce qu’il veut de ces élections pour tourner la page de plusieurs années de souffrance. Là où il y aura des difficultés, des élections partielles pourraient être organisées pour corriger. Mais dans l’ensemble, rassure t-il, tous les efforts ont convergé vers la crédibilité du processus électoral, et donc des résultats.
La séance s’est terminée par une visite au centre de traitement des données de l’ANE où les candidats ont pu suivre le cheminement du traitement des résultats du vote, une fois acheminés sur Bangui. Correspondance particulière
INTERVIEW: « L’engagement observé démontre bien la volonté des Centrafricains de passer à l’ordre constitutionnel » Souleymane Ndéné Ndiaye
C’est bien l’ex-PM sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui est à la tête de la mission d’observation électorale de l’Union africaine (UA). Il nous a accordé un bref entretien.
Vous êtes le chef de la délégation des observateurs de l’Union africaine, après toute une journée à observer le scrutin des législatives et de la présidentielle en République centrafricaine, quels sont vos premiers constats ?
Je voudrais juste vous dire que c’est depuis six heures du matin que nous sommes à pied d’œuvre. Parce que le scrutin était censé démarrer à 6 heures. Nous avons pu parcourir tous les bureaux de vote, tous les centres de vote, du 8e arrondissement à Fatima en passant par le PK 5. Nous avons pu nous rendre compte, d’une part, de la mobilisation des Centrafricains, et d’autre part, de quelques couacs organisationnels. Par exemple, le scrutin qui était censé démarrer à 6h, a débuté, par endroit, à 8 heures. Donc, accusant un retard de deux heures, ce qui n’est pas méchant du reste. Et, par endroit, à l’heure pile. Au centre de vote de l’école Notre Dame, j’ai visité beaucoup de bureaux où le scrutin a démarré entre 6 heures et 6h10 du matin. Ce qui dénote l’engagement du peuple centrafricain, de sa volonté de passer à un ordre constitutionnel normal.
Alors, le seul endroit où nous avions rencontré des difficultés majeures, c’était au centre Koudoukou où le matin, les électeurs se sont entendu dire que le bureau de vote numéro 9 était fermé, sans autre forme de procès, et qu’ils devraient aller quelque part, dans le voisinage voter. Quand l’incident m’a été signalé, j’ai moi-même appelé la président de l’ANE pour l’en informer. Dans l’après-midi, lorsque je suis retourné là-bas, j’ai remarqué que l’ANE avait recréé non seulement le bureau numéro 9, mais aussi créé les bureaux numéro 10 et 11. Au moment où je vous parle, les Centrafricains sont entrain de voter dans ces bureaux là. Cela traduit la volonté des autorités de passer à des élections, non pas parfaites, mais normales. Parce que les élections parfaites n’existent dans aucun pays du monde. Si je dois tirer une conclusion, c’est que les élections, pour l’essentiel, se sont bien passées. Parce que le matériel électoral, même s‘il était arrivé dans certains bureaux en retard, était là. L’encre indélébile était là, les registres aussi. Le personnel scrutateur était dans les bureaux, les représentants des candidats aussi.
Vous venez d’évoquer le cas de Bangui, mais pour l’intérieur du pays ?
Nous avons des observateurs dans les 16 préfectures de la République Centrafricaine. Le compte rendu qui nous a été fait évoque le même constat qu’à Bangui, à savoir l’arrivée tardive du matériel, mais le scrutin s’est déroulé sans incident sécuritaire. A partir de ce que j’ai vécu, de ce que j’ai vu, de ce que j’ai entendu, de ce qu’on m’a rapporté, le vote s’est globalement bien passé. Il n’y a pas eu de couac sur le plan militaire, j’ai vu de mes propres yeux les militaires de la Minusca, les militaires de la force Sangaris et les militaires des Forces armées centrafricaines assurer la patrouille pour que personne n’aie peur d’aller voter. Toutefois, un de vos confrères m’a appelé pour me dire que quelque part dans le nord, des représentants des candidats se sont tiré dessus. Ce cas-là ne relève pas de la compétence des autorités en charge du processus électoral. C’est un autre problème.
Il n’empêche qu’on a eu écho des irrégularités enregistrées dans certains centres de vote, notamment ici à Bangui. Alors, sur ce que vous avez observé, n’y a t-il pas eu d’irrégularités susceptibles d’avoir un impact négatif sur le processus électoral ?
Non, franchement non. On a parlé, quelques jours avant le scrutin, des cartes d’électeur qui seraient vendus. Mais franchement, je n’ai pas rencontré une seule carte d’une personne ou un électeur détenteur d’une carte, alors que son nom n’était pas sur la liste et qu’on a laissé voter. Ça, je dois le dire avec force. J’ai parcouru tous les bureaux de vote de Bangui, je n’en ai pas vu, je n’en ai pas entendu parler.
Un message à l’adresse de la population centrafricaine ?
C’est la première fois que je visite la République Centrafricaine, j’ai été agréablement surpris par la paix qui a prévalu ici, en ce jour extrêmement important de l’histoire de la République Centrafricaine. Ce ne sont pas les premières élections qui se passent ici, mais ce sont les élections les plus suivies de la République Centrafricaine.
Je voudrais transmettre aux Centrafricains, qui sont mes frères, un message d’amitié, un message de fraternité. Le Centrafrique et le Sénégal, c’est deux Etats, mais c’est une même Nation. Vous avez le soutien du peuple sénégalais. Propos recueillis par SP Ndouba
Les femmes du 4ème arrondissement de Bangui s’intéressent de plus en plus à la vie politique
Le 4è arrondissement de la capitale n’est pas seulement connu pour être le fief des porteurs illégaux d’armes communément appelés anti balaka. Cet arrondissement n’en demeure pas moins un endroit habité par des paisibles citoyens connaissant très bien leurs devoirs civiques. Des femmes du 4è font bien partie de cette catégorie.
Hier mercredi, elles étaient assez nombreuses à se rendre en masse vers les bureaux de vote pour remplir leurs devoirs de citoyennes responsables. «Ce double scrutin est l’occasion pour nous de prouver que le nombre des femmes prenant part au processus politique est en hausse dans notre pays», nous confie « très fière », Mireille MALEYO, suppléante d’un candidat à la députation.
« Glisser un bulletin de vote dans l’urne signifie pour moi, contribuer au processus de la paix, affirmer la dignité féminine, voire même jouir de notre devoir de citoyenne qui se préoccupe de la gestion de la chose publique du pays », affirme-t-elle, l’air serein.
Hier, les électeurs et les électrices de cet arrondissement, qui a toujours brillé d’une manière ou d’une autre, était de concert avec l’ensemble des populations nationales.« Même aveugle, je ne suis pas privée de ce droit. Voter, c’est m’associer à ceux et celles qui ne veulent plus courir de gauche à droite dans le 4ème arrondissement de Bangui. Car, c’est un pas vers la justice pour que les auteurs des crimes soient punis », insiste une autre électrice répondant au nom de Marinette BAMBA. Après avoir voté, celle-ci a eu le privilège d’être retenue par le président de son bureau de vote pour remplir le rôle de scrutateur, fonction qu’elle a pris plaisir à remplir. C’est aux côtés d’une connaissance femme, membre du bureau de vote de l’école publique de Mandaba qu’elle a aidé en tant que scrutateur. En tant que tel, c’est à elle qu’est revenu le rôle de déplier les bulletins de l’urne. Une expérience riche qu’elle ne va pas oublier de sitôt. La date du 30 décembre 2015 reste pour Marinette un grand jour. A la fin du dépouillement, Marinette est témoin du nombre considérable des femmes ayant voté à l’école publique de Madamba. Prudence Yamété et Gilbert Mbakop
MAISON DE LA PRESSE ET DES JOURNALISTES (MPJ)
Structure dédiée au renforcement de la solidarité entre les professionnels des médias centrafricains pour plus de professionnalisme et de promotion de la liberté de presse ! Depuis deux semaines, elle a mis sur pied une synergie des médias (radio, télé, presse écrite et presse en ligne) pour accompagner le processus politique. Ce projet temporaire est réalisé en partenariat avec OMCA, ARC, RJDH et l’appui financier de la MINUSCA et du PNUD.
Eric NGABA et Juvenal KOHEREPEDE pour Ndjoni Sango