Les conditions de vie sur les campus universitaires de Bangui, liées aux études, sont de plus en plus difficiles. Ils sont plus nombreux à pratiquer les petits métiers pour subvenir à leurs besoins durant les études à l’université publique de Bangui.
Les conditions de vie difficiles sur les campus universitaires contraignent les étudiants à se lancer dans ces activités leur permettant de poursuivre leurs études. Les étudiants venus de province ou de la capitale résidant des campus universitaires se lancent dans les métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie, la cordonnerie et la culture maraîchère. D’autres sont devenus des pratiquants des petits commerces notamment le transfert des crédits téléphoniques, des vendeurs d’eau et bien d’autres activités génératrices de revenue. Marcelin Dounian Frangodé, étudiant en année de Master 1 en lettre moderne, jardinier au sein du campus universitaire n° 2 de Bangui dit avoir tenu le cap grâce à cette culture maraîchère.
« Je suis arrivé quand il y avait un groupe d’étudiants qui pratiquaient la culture maraîchère. Puisque je n’avais rien à faire en dehors des cours, je suis obligé de me lancer dans cette culture pour survivre. C’était ainsi que j’ai commencé petit à petit pour m’y adopter. Maintenant je me prends en charge pendant toutes les périodes scolaires « , a-t-il expliqué.
Yanick Franck Kombé, le meilleur client des jardiniers aux campus universitaires, exhorte le public d’encourager cet effort en achetant ces produits. « Je viens souvent payer les produits maraîchers chez ces étudiants. Les prix sont abordables. Je demande à tout le public Banguissois de venir s’en procurer à ces produits afin de les encourager ». Plusieurs étudiants témoignent que grâce à ces activités maraîchères, ils ont reçues à se supporter durant leurs études en dépit du manque de bourse dédiées aux étudiants.
Kérékéon DERINCHY
Je suis vraiment désolé de ce moment que traverse mes frères et sœurs sur le campus universitaire de Centrafrique.Le gouvernement centrafricain est submergé par des problèmes politiques tout en oubliant les futurs cadres de demain. C’est vraiment horrible!