Au terme d’un atelier de formation des formateurs qui aura duré trois semaines, 13 officiers des Forces armées centrafricaines (FACA) ont reçu, le vendredi 18 mars au centre de formation du camp Kassaï de Bangui, leur diplôme de formateur.
La formation, débutée le 29 février, s’inscrit, entre autres, dans le cadre de la mise sur pied d’un groupe d’instructeurs à même de former à leur tour des sous-officiers, des chefs de section et des officiers dans l’optique de la Réforme du Secteur de la Sécurité. Une initiative de la MINUSCA, par le biais de son programme Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), en partenariat avec la Mission Européenne d’Assistance Militaire (EUMAM).
Au nom des récipiendaires, le Lieutenant Thierry Dassin Nambobona se félicitera de la mise en route du processus de professionnalisation des Forces armées centrafricaines qui consiste entre autres à « faire acquérir les règles et réflexes que tout instructeur se doit d’avoir » ; il saluera « la qualité humaine » des instructeurs de la MINUSCA et de l’EUMAM, et fera la promesse « d’être à la hauteur de notre chère République. »
« Vos mots et vos actes vont désormais façonner l’approche de vos hommes dans leur rendement quotidien… », a dit la Représentante adjointe du secrétaire général des Nations Unies, Diane Corner, qui était accompagnée pour l’occasion du Chef d’Etat-major de la Force de la MINUSCA, le Général Jacques Delapasse, entre autres personnalités. Et de se réjouir du bon déroulement de cette formation et du sérieux des récipiendaires. Diane Corner réitèrera l’engagement de la MINUSCA à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité dans l’objectif de la construction d’une « armée professionnelle qui sert et qui protège.»
En effet, la MINUSCA a entre autres taches additionnelles, au titre de son mandat, l’appui à la réforme du secteur de la sécurité et la procédure d’agrément, « notamment en fournissant des conseils stratégiques et en coordonnant l’assistance technique et la formation. »
D’autres formations du genre sont prévues sur le même site à Bangui en mai 2016, puis à Bouar, au camp Leclerc, une fois que la réhabilitation de ce camp aura été achevée.
Source: MINUSCA