La commission d’enquête de la RCA a révélé des irrégularités graves dans l’activité des entreprises minières chinoises

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des chinois d'une société minière à Gadzi en Centrafrique pour illustration@Erick Ngaba

Des chinois de société minière Dewey à Gadzi en Centrafrique pour illustration@ photo Erick Ngaba

Par Hermann DOUMBA
Bangui 1er juillet 2019—(Ndjoni Sango) : Du 6 au 10 juin la commission d’enquête de la RCA a réalisé une vérification extraordinaire des entreprises chinoises opérant dans les mines sur le territoire du pays. La raison en fut les plaintes fréquentes des Centrafricains contre la pollution de l’environnement dans les quartiers ou TIAN ROUN, TIAN XIANG, SMC MAO et MENG mènent l’activité minière.
Ces entreprises fonctionnent dans les préfectures de Ouham, Ouham-Pende et Nana-Mambere, notamment dans les villes de Bozoum, Batangafo, Bossangoa, Bouar ainsi que sur le fleuve Mbomou.
La mission d’enquête a publié un rapport ou elle indique toutes les irrégularités enregistrées de la part des partenaires chinois. Il s’est avéré que toutes les entreprises avaient les licences expirées et certaines n’avaient même pas de permissions appropriées pour l’exploitation des ressources minérales, en eau et forestières. Ce qui est une infraction grave aux lois de la RCA.
Il convient de noter que seuls les Chinois et les Camerounais travaillent pour ces entreprises : celles-ci ont peur d’employer les centrafricains de crainte qu’ils ne découvrent pas leurs secrets. Grace à cela, TIAN ROUN, TIAN XIANG, SMC MAO et MENG ont pendant longtemps mené une activité illégale que le gouvernement ignorait. Les habitants des environs des usines l’en ont toutefois enfin informé.
Il faut rappeler que peu de temps avant les entreprises chinoises étaient accusées d’utilisation de produits chimiques interdits lors de l’extraction de l’or. Ce qui a causé la mort des poissons dans les fleuves côtiers où l’eau est devenue non potable. Les scientifiques ont déclaré que les actions pareilles peuvent amener à une catastrophe écologique à travers le pays. En outre, à cause de l’équipement lourde utilisé par les collègues chinois l’infrastructure routière a été endommagée.
Alors, le gouvernement a suspendu leur travail en imposant une amende importante et les faisant respecter toutes les normes prescrites. Lorsque les entreprises chinoises ont répondu aux exigences, elles ont repris leur travail en promettant qu’ils ne contourneront plus la loi et construiront un nombre d’écoles et de bâtiments comme un geste de paix. Aucune de ces promesses n’a toutefois été réalisée.
Des risques existent que les partenaires chinois ne comptent pas les respecter du tout. Ils n’ont pas pour but de préserver l’environnement centrafricain. Il s’avère que le gouvernement devrait mettre fin à la coopération avec ces entreprises et inspecter les autres.

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