Par Erick NGABA
Bangui 6 décembre 2019— (Ndjoni Sango) : L’Assemblée nationale a adopté vendredi dernier le projet de loi de finances de la République centrafricaine pour l’année 2020. Ce budget dont les ressources totales estimées à 282,98 milliards de FCFA et les charges totales à 293,61 milliards FCFA, a comme priorités le renforcement de la paix, de la sécurité et de la justice, la relance de l’économie, la politique de la bonne gouvernance, la cohésion sociale et l’action humanitaire.
Le vendredi 29 novembre 2019, le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra a défendu devant les députés, le projet de loi de finances pour 2020. C’était sous la présidence de Laurent Ngon Baba, que les débats sur ce budget ont déroulé. Sur 140 députés que compte le parlement centrafricain, 104 députés ont dit oui à ce budget, soit 88,13% des voix, et 14 autres ont dit non soit 11,86%.
Les ressources totales du budget sont estimées à 282,98 milliards de FCFA, et les charges totales sont estimées à 293,61 milliards FCFA. Le solde global est donc déficitaire de 10,62 milliards FCFA représentant 0,7% du PIB. Le solde primaire est également déficitaire de 35,74 milliards FCFA, correspondant à 2,4% du PIB.
«Les orientations du budget 2020 s’inscrivent dans une stratégie de rationalisation des dépenses de l’Etat de façon à promouvoir le bien-être de la population et garantir le fonctionnement optimal des services publics. Aussi, les choix budgétaires du gouvernement sont-ils orientés vers des dépenses de qualité résultant d’une programmation rigoureuse», indiquent les rapports de la commission économie, finances et plan, présentés à l’entame des travaux avant le vote.
Le renforcement de la paix, de la sécurité et de la justice, la relance de l’économie, la politique de la bonne gouvernance, la cohésion sociale et l’action humanitaire sont les priorités de ce budget.
Par ailleurs, le budget 2020 autorise la suppression des subventions et transferts accordés par le budget général de l’Etat à certains organismes publics, notamment ACER, ACPH, AGDRP, ARSEA, ORGEM, et 100 Logements en raison de leur manque de rentabilité économique et financière.