Par Fiacre SALABE
Bangui 20 Janvier 2020- (Ndjoni Sango) : La coordination générale des patriotes ex-combattants antibalaka (CGPECA), aile Ngaïssona, a dans un communiqué de presse rendu public le dimanche 19 janvier, appelé les populations centrafricaines à plus de sérénité, face aux allégations faisant état de ce que les éléments d’antibalaka se seraient livrés à une tentative de déstabilisation du régime actuel. Pour les responsables du mouvement d’antibalaka, le mouvement reste attacher à l’accord de paix signé avec le gouvernement le 6 février 2019 à Bangui.
Depuis le retour au pays de l’ex chef de l’Etat François Bozizé, des allégations sur une supposée tentative de déstabilisation ne cesse d’inquiéter la population.
Ces informations ont fait montre que certains éléments d’antibalaka auraient quitté certaines régions comme Bossangoa, Bouca et Batangafo et qui seraient en ce moment dans la ville de Bangui, pour s’associer à l’ancien président, François Bozizé, dans l’optique de déstabiliser le régime du président Faustin Archange Touadéra.
Face à ces allégations, la coordination générale des ex-combattants d’Antibalaka aile Ngaïssona, dirigée par l’actuel ministre en charge du tourisme Dieudonné Ndomaté a dans un communiqué signé le dimanche 19 janvier, appelle la population à la sérénité, et les fossoyeurs de la paix à plus de retenue.
Dans ce communiqué, la coordination générale d’antibalaka n’a pas hésité de faire une mise au point, du fait qu’ils sont un mouvement de résistance populaire dont le but est de défendre le peuple centrafricain face aux exactions « terroristes » de l’époque.
Il a également précisé que le combat mené par leur mouvement contre les détracteurs du pays, a contribué énormément au retour inédit à l’ordre constitutionnel de 2015.
« Depuis la mise aux arrêts par la cour pénale internationale (CPI) de notre coordonnateur général Patrice Edouard Ngaïssona, notre organisation ne s’est affiliée à aucun parti politique. Par contre, il reste et demeure fidèle à la logique de l’accord pour la paix et la réconciliation en Centrafrique signé le 6 février 2019», lit-on dans lecommuniqué.
Poursuivant le communiqué, la coordination générale d’antibalaka n’est pas passée par quatre chemins pour condamner toute forme de machination politique visant à discréditer les patriotes antibalaka qui n’ont ménagé aucun effort, selon Dieudonné Ndomaté, pour la consolidation de la paix en Centrafrique, à travers l’accord de Karthoum.