La RCA honore la mémoire du président Barthélémy Boganda

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Monument à Bangui de Barthélémy Boganda, père de l'indépendance de la République centrafricaine

Par Dieudonné ZEKE

Monument à Bangui de Barthélémy Boganda, père de l’indépendance de la République centrafricaine

Bangui 1er avril 2020—(Ndjoni Sango) : Le dimanche dernier, les Centrafricains ont célébré le 61ème anniversaire du décès du Président Barthélémy Boganda à Bangui et au village Bobangui, dans la Lobaye. Une cérémonie marquant la commémoration de la disparition tragique de cet illustre personnage mort soit disant dans un accident d’avion en 1959, alors qu’il venait de planter le drapeau symbolisant la nouvelle République à Berbérati.
Deux cérémonies ont été organisées pour cette festive. A Bangui, la célébration s’est déroulée au monument de Barthélemy Boganda dans le 1er arrondissement de Bangui en présence du Président Faustin Archange Touadéra, accompagné d’El Hadj Moussa Laurent, Président de l’Assemblée nationale suivi de Firmin Ngrébada, Premier ministre chef de gouvernement.
A cet effet, le Président Faustin Archange Touadéra a déposé une gerbe de fleurs au monument Boganda de Bangui. Aucun discours n’a été prononcé à cet effet.
Même son de cloche à Bobangui à 90 Km de Bangui dans le sud où le locataire du Palais de la Renaissance s’est rendu en cortège unique pour la deuxième cérémonie. A Bobangui dans la Lobaye, le Chef de l’Etat a passé les troupes en revue avant de ravier la flamme de Barthélémy Boganda et de déposer à nouveau une gerbe de fleurs devant sa tombe tout comme à Bangui qu’il n’y a pas de discours.
Par ailleurs, pour le strict respect des mesures de lutte contre la pandémie de Coronavirus obligent, l’annulation du défilé traditionnel de cette année. Ainsi, habitué aux bains de foule, le Président Touadéra n’a pas non plus goûté à cette occasion de communion et de fraternité entre lui et son peuple.
D’ores et déjà, le Président Boganda a légué à ses paires Centrafricains une idéologie dans lesquelles éduquer, soigner, loger, manger et vêtir. Selon Boganda, ces cinq verbes représentent les bases fondamentales qui permettent de favoriser le développement meilleur. Par conséquent, tous les régimes qui le succède, se confrontent à la problématique de mettre en application les cinq verbes énoncés par Boganda.
Aujourd’hui les Centrafricains s’interrogent faut-il célébrer le 29 mars commémorant le décès de Boganda sans y mettre en applications ses idéologies ?

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