Par Christelle ADRISSE
Bangui 15 Avril 2020—(NDJONI SANGO) : C’était le vendredi dernier, sur instruction du Premier Ministre, Firmin Ngrebada, dans un arrêté du ministère de l’intérieur chargé de la sécurité publique, notifiant ainsi le prolongement de la période des mesures barrières édictées par le Président de la République Faustin Archange Touadera, le 26 Mars 2020, pour un délai de 15 jours, afin d’éradiquer le fléau du Covid-19 en République Centrafricaine.
Treize mesures étaient prises par le Président Faustin Archange Touadera qui précise : « A l’exception des diplomates et des organisations non gouvernementales humanitaires et internationales, la fermeture de tous les établissements scolaire et universitaire; la suspension de cérémonies des cultes religieux regroupant plus de 15 personnes ; la fermeture des bars dancings et buvettes, l’interdiction pour des rassemblements publics de plus de 15 personnes, la fermeture de l’aéroport si nécessaire à l’exception des vols humanitaires, des vols cargos, des aéronefs en difficultés, des escales techniques sans débarquement des passagers ou des vols spéciaux autorisés, la limitation des cérémonies de deuils, de mariage, de dot au strict limité à la famille, la restriction de mouvement de population entre Bangui et les provinces ainsi que l’établissement des comités locaux de crise dans les provinces », a- t -il précisé.
A la date du 27 mars, c’était ensuite un arrêté interministériel signé par les ministres de l’intérieur et celui du transport, sur instruction du Premier ministre, qui a été rendu public. L’arrêté faisait mention de limitation du nombre de passagers dans les véhicules de transport public et privé inter et extra urbain et fixant les nouvelles mesures en matière de circulation routière en République Centrafricaine, en application des mesures complémentaires de prévention et de lutte contre le Covid-19.
Dans le décret de la date du 10 Avril, il a été prolongé d’une durée de 15 jours renouvelable, les treize mesures barrières édictées par le Président de la République. Ceci dit, ces activités doivent être formellement interdites pendant la période précitée, selon le décret n° 16.218 du 30 Mars 2016. Précisons que ce décret prend effet à compter de la date de sa signature.