Par Marly PALA
Bangui 10 Mai 2020—(Ndjoni Sango) : Le Collectif des Leaders Emergents pour le Soutien et le Suivi des Actions menées en Faveur de la Jeunesse (CLESSA-FJ) entend défendre les intérêts de la jeunesse en général et de la population centrafricaine en particulier. Une déclaration faite le samedi, 9 mai, lors d’un point de presse, tenu dans la salle de conférence du complexe 20000 places à Bangui, par les membres dudit collectif.
Après les crises militaro-politiques qui ont secoué la République Centrafricaine, les jeunes se sont retrouvés beaucoup plus dans le viseur des hommes politiques d’une part et d’autre part, ils sont délaissés à leur propre sort, par le manque d’orientation et d’encadrement.
C’est dans cette optique que des jeunes leaders de différentes organisations et associations se sont réunis pour créer un collectif afin de défendre les intérêts communs de cette jeunesse qui, aujourd’hui est mise aux aguets.
Une initiative qui permet de suivre de près les jeunes, afin de les insérer dans le système du développement, d’après Crépin Brice Ngbomaye, porte-parole de CLESSA-FJ :
« Ce collectif vise non seulement à soutenir les actions menées en faveur de la jeunesse, mais la suivre également. Car, dans les années passées, il y a eu des gestions auxquelles certains jeunes ne sont pas impliqués. Donc, nous nous sommes dit que c’est important de nous lever aujourd’hui en tant qu’un seul homme pour créer ce collectif afin de pouvoir relever les défis de l’heure. Nous allons très bientôt nous lancer dans des activités, non seulement pour la mise en place de nos antennes, mais également pour des actions relatives à la lutte contre le COVID-19. Ce qui revient à dire que dans un mois, nous procéderons à l’assemblée générale élective de bureau de ce collectif», a-t-il signifié.
Il a par ailleurs interpellé la classe politique au respect scrupuleux du calendrier électoral, publié par l’Autorité Nationale des Elections. Car selon lui, les manipulations politiciennes pour des intérêts grégaires et égoïstes, liées à une éventuelle transition, pourraient avoir des conséquences néfastes, car l’histoire les a démontrés pour les périodes passées. Et il en a profité pour dire non aux tueries massives de la population centrafricaine dans les zones occupées par les groupes armés, tout en demandant à ces derniers de respecter leurs engagements afin de garantir l’accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019.
Rappelons que ce collectif vient s’ajouter aux multiples autres, hormis le Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine, dans le seul but de défendre les droits et intérêts de la jeunesse, longtemps ridiculisée.
