RCA : les leaders des conseils locaux dénoncent « les agitations lugubres des frondeurs » du CNJCA

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Les leaders du Conseil National de la Jeunesse centrafricaine @photo Parly Pala

Par Fiacre SALABE

Bangui 15 Mai 2020- (Ndjoni Sango) : Lors d’un point de presse animé conjointement ce vendredi 15 Mai à Bangui, les leaders des conseils locaux de la jeunesse (CLJ), dénoncent les agitations de ces derniers temps, orchestrés par une frange des frondeurs du Conseil national de la jeunesse (CNJ). Ces derniers nient complètement l’existence d’un collectif mis en place par une poignée des présidents des certains plateformes de la jeunesse, demandant vaille-que-vaille, la démission de l’actuelle locataire du CNJ Paméla Audrey Dérom, de son fauteuil présidentiel.

Suite à l’éclatement de l’affaire de la supposée vente d’un terrain appartenant à la jeunesse centrafricaine à la société Bocom Pétroleum Centrafrique, des voix ne s’élèvent d’un cran, dans la marrée de jeunes, pour réclamer le départ de la présidente du CNJ Paméla Dérom. Ces frondeurs appelant à la dissolution de l’actuel bureau du CNJ démocratiquement élu, ne sont rien d’autres, que les candidats déchus lors des dernières élections de la mise en place des bureaux préfectoraux, sous-préfectoraux et celui du conseil national de la jeunesse.

Alors que l’enquête du journal Ndjoni Sango a révélé qu’il n’y a aucun terrain qui existe au nom du CNJ, mais le véritable problème est que la société Bocom Pétroleum Centrafrique voudrait prendre en location, l’espace de la devanture du stade Omnisport. Et comme les infrastructures sportives sont gérées par l’ONASPORT, l’institution est censée mettre à disposition de son locataire, un contrat de bail, dont Bocom Pétroleum Centrafrique promet verser un quotient de 5 ans, à hauteur de 51 millions de FCFA.

La coalition de ces jeunes leaders n’a pas hésité de reprocher à leurs paires, le fait de faire des déclarations sans leur consentement, en pointant du doigt, la main invisible de certains hommes politiques sur le levier de ces agitations. Ils ont précisé également que seule la présidente du CNJ Paméla Dérom, est garante des textes dudit conseil, et qui pourrait trancher ces déboires constatés, et dénoncent en même temps, un plan machiavélique organisé.

« Nous savons que tous ces agitations, sont un plan machiavélique organisé par les détracteurs du CNJ, dans le but de troubler l’opinion sur les efforts évertués par l’actuel bureau démocratiquement élu, dans l’intérêt de la jeunesse centrafricaine en général », a expliqué Fernand Ngbokoli, président du CLJ2.

Il est à noter que depuis le début de cette affaire de la supposée vente du terrain à la société Bocom Pétroleum Centrafrique qui ne cesse d’animer la galerie ces derniers temps sur les réseaux sociaux, la fronde a clairement dit son nom, au sein du bureau exécutif du CNJ. Cette fronde est due à des intérêts occultes dont certains leaders jeunes font preuve de leur égoïsme éhonté, à vouloir coute-que-coute gagner le ciel en un seul jour.

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