Par Thomas KOSSI
Bangui 10 Juin 2020—(Ndjoni Sango) : Le jeudi dernier, les membres des délégations de la ville de Bangui et leurs collègues de Bégoua, s’étaient retrouvés à la mairie de la capitale. Ces responsables municipaux se concertaient dans le souci de vouloir créer un cimetière devant accueillir les morts de la maladie du siècle, le coronavirus qui décime la planète.
Ce nouveau lieu de casernement, situé à 18 km de Bangui, sur la voie qui mène à Boali, sera la citadelle des compatriotes que le Coronavirus aura réussi à faucher de ce monde que nous adorons tant.
Il est dit par ailleurs, que les Chinois dans leurs axes de coopération, entendent implanter un champ de panneaux solaires électriques qui ravitaillera la zone jusqu’à la première grande ville du pays en énergie électrique.
La construction de ce cadre de repos définitif pour nombre de concitoyennes et concitoyens, qui s’en vont au-delà, vaut l’excellence de la bonne notion de donner un coup de main dans ce sens au pays en développement.
En revanche, le Centrafricain qui a la tête sur les épaules ne perdra pas de vue, qu’il y a des années, combien d’enfants, de femmes, d’hommes valides et invalides, très précieux pour le renom de de leur patrie des ancêtres, sont enfouis sous les décombres ?
Les produits toxiques d’entre temps des pays super développés, ont ensanglanté un pays en voie de se mettre debout pour le bonheur des siens.
Ces populations, dont le sort n’est pas à envier, ont été secoué terriblement, c’est pourquoi, ces initiatives allant dans le bon sens, met l’homme qui vit encore dans un certain doute.
A rappeler ce terrifiant choc de Bakouma avec les innombrables cadavres qui troublent encore des cœurs pathétiques. De tels souvenirs de morts lointaines de l’Est nous secouent de temps à autre en des temps difficiles.
Tout le grand désir de la population s’envole vers la vie. Des êtres vivants qui adorent leur terre natale et qui veulent également y vivre pour longtemps. D’aucuns disent.