Par Marly PALA
Bangui 17 juin 2020— (Ndjoni Sango) : Après presque trois mois de confinement, suite à la découverte de la maladie à Coronavirus en République Centrafricaine, auquel les établissements scolaires et universitaires, les lieux de culte et les bars dancing furent temporairement fermés, les autorités ont décidé de suspendre le vendredi, 12 juin dernier, cette décision afin de permettre la reprise des activités précitées, alors que le taux de contamination du COVID-19 continue d’augmenter dans le pays. Est-ce un moment propice pour un laisser-aller ou laisser faire ?
Jusqu’à l’heure actuelle, la République Centrafricaine a déjà franchi le cap de 2000 cas de contamination liés à la maladie à Coronavirus.
Malgré les mesures barrières édictées par les autorités et la fermeture temporaire des établissements scolaires et universitaires, les lieux de culte, de distraction et la fermeture des frontières, dès la découverte des 8 premiers cas confirmés, le nombre de taux de propagation ne cesse d’augmenter.
Et aujourd’hui, ces décisions sont suspendues par les hauts dirigeants, afin de permettre la reprise des activités précitées. Doit-on lever le confinement malgré l’aggravation de ce fléau ?
Rappelons que malgré la décision prise par les gouvernants, portant fermeture des bars et frontières du 24 mars dernier, plusieurs actes illégaux ont été enregistrés, à savoir la circulation illégale des personnes et des biens favorisant ainsi, l’augmentation des cas de transmission au COVID-19 dans le pays, ajoutons à cela, l’ouverture clandestine de certains lieux de boissons.
En ce qui concerne les mesures d’accompagnement pour faciliter le confinement, aucun effort n’a été fait dans ce sens par les autorités, contrairement aux autres pays. Ce qui a poussé certains citoyens à ne pas respecter ces légitimes défenses, les qualifiant ainsi « d’inutiles ».
Cette reprise partielle de certaines activités intervient alors que la République Centrafricaine a déjà enregistré 2222 cas de contamination au COVID-19, pour 369 guérisons et 7 décès. Alors qu’en temps normal, cette période est celle des différents examens et concours dans le secteur de l’éducation.