Par Christelle Adrisse
Bangui 21 août 2020—(Ndjoni Sango) : Dans le cadre du relèvement et de la consolidation de la paix en République Centrafricaine(RCPCA), le gouvernement a procédé le 5 Août dernier à la relance du secteur agricole dans la Sous-préfecture de Yaloké, située à 225 klm de Bangui grâce à plusieurs entreprises qui ont soutenu le gouvernement dans ces projets agricoles.
C’est dans cette optique que plusieurs projets ont été conçus sous la tutelle du Président de la République Faustin Archange TOUADERA, à travers le Plan national de relèvement et Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA), qui définit les priorités du gouvernement afin de développer le système agricole en RCA.
C’est ainsi que ces projets ont finalement vu jour dans le but de contribuer à la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire, nutritionnelle d’une manière durable, de renforcer le cadre de développement socio-économique et surtout de mettre l’accent sur la production végétale et animale selon les approches adaptées au changement climatique du pays.
La relance de la production agropastorale dans les savanes (PREPAS), projet d’appui à la relance agricole et au développement de l’agrobusiness en Centrafrique (PRADAC), et le projet d’appui au développement des chaînes de valeur (PADECAS) ont été au parfum lors de cette cérémonie.
Plusieurs reformes ont eu lieu dans ce secteur d’activité, selon le bilan fait lors de cette cérémoniale, ce qui a permis le renforcement de l’effectif des fonctionnaires avec l’intégration de 200 cadres au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. Ce qui d’ailleurs a été très bénéfique pour les coton-culteurs qui ont pu percevoir leurs arriérés de salaire dans presque toutes les zones de production du pays.
Ce secteur agricole a aussi connu un renforcement de la mobilité et de la capacité d’intervention des fonctionnaires, cadres et agents techniques du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, de l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole (ACDA) et de l’Institut Centrafricain de Recherche Agronomique (ICRA).
Il a aussi permis le renforcement des capacités institutionnelles de l’Office de la Règlementation de la Commercialisation et du contrôle de conditionnement des produits agricole en particulier le café. Ce qui a permis également la mise en place des organes de l’Office National des Semences (ONASEM).
Pour en conclure, il faut noter que la relance du secteur de l’agriculture et de l’élevage constitue un moteur du développement socioéconomique à travers la création des emplois directs et indirects en République Centrafricaine.