EDITORIAL
Par Erick NGABA
Bangui 27 août 2020—(Ndjoni Sango): Le peuple centrafricain qui connaît aujourd’hui un début du relèvement après plusieurs années de crise, se prépare à aller aux élections présidentielle et législatives le 27 décembre 2020, pour élire ses dirigeants. Il est une nécessité de tenir ces élections dans les délais prévus afin d’éviter au pays de retourner dans l’impasse.
L’actuation centrafricaine de l’heure est dominée par le processus électoral avec toile de fond, les opérations de l’enrôlement des électeurs menées par l’Autorité nationale des Elections (ANE), les congrès organisés par différents partis politiques pour désigner leurs candidats, et aussi les annonces officielles des candidatures notamment pour les indépendants.
Afin de capitaliser les acquis des efforts ayant conduit à un début du relèvement de la République centrafricaine qui sort d’une crise profonde, les autorités du pays doivent tout mettre en œuvre pour réussir les défis des élections. Car, tenir ces élections dans les délais définis dans le chronogramme électoral, c’est donner la possibilité à la République centrafricaine d’avancer sur le chemin de la stabilité et du développement.
Il ne faudrait pas perdre de vue que le glissement du calendrier électoral mènera le pays vers une autre période de l’instabilité et d’arrêt de la mise œuvre des projets de développement déjà envisagés par le gouvernement.
De surcroît, une transition politique tant réclamée par une catégorie des leaders politiques au cas où les élections ne pourraient se tenir dans les délais prévus, empêchera le pays de se relever. Si bien qu’un régime transitionnel n’a rien apporté de positif à la RCA.
Les bailleurs et partenaires du pays dans le domaine électoral notamment le Japon, l’Union européenne, les Etats-Unis et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), se sont engagés et affichent leur détermination à appuyer le gouvernement à réussir les élections du décembre 2020.
Rien ne pourra, à cet effet, justifier le report des élections en République centrafricaine, même si certaines voix évoquent le retard accusé par l’ANE dans le processus, et si d’autres parlent .de la crise sanitaire mondiale provoquée par le Coronavirus, et aussi l’insécurité dans certaines localités du pays.
La population aspire aujourd’hui à la stabilité. C’est pourquoi, il est une impérieuse nécessité de respecter les délais prévus pour tenir le scrutin du 2020.