Par Erick NGABA
Bangui 1er septembre 2020—(Ndjoni Sango) : Le recrutement des jeunes centrafricains dans l’armée, la gendarmerie et la police est une urgence pour le président Touadera devant faire face aux défis sécuritaires en Centrafrique. C’est ce qu’a fait savoir le chef de l’Etat centrafricain dans son discours, lors de la sortie officielle le vendredi 29 août, de 800 nouveaux policiers à Bangui.
Afin de résoudre le problème de l’insécurité chronique en République centrafricaine, Faustin Archange Touadera n’a ménagé aucun effort pour créer les conditions nécessaires à la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité depuis son arrivée au pouvoir en 2016. Il fait du recrutement, de la formation et de l’insertion des jeunes dans le corps militaire sa priorité la plus absolue.
« Recruter, former des jeunes et les incorporer dans l’Armée, la Gendarmerie Nationale et la Police Centrafricaine est pour moi une réponse idoine à l’insécurité qui sévit dans notre pays depuis quelques années », a déclaré le président centrafricain qui renouvelle sa vision et sa ferme volonté de reconstruire les forces de défense et de sécurité afin de préserver la paix dans le pays.
Dès son arrivée à la magistrature suprême de l’Etat, Faustin Archange Touadera a instruit le gouvernement, appuyé par les partenaires, de mettre en place une politique nationale de sécurité dans laquelle les grandes lignes sont déclinées en différents plans de mise en œuvre dont le plan de renforcement des capacités et de développement. C’est un plan global de redimensionnement et de redéploiement des Forces de Défense et de Sécurité.
« L’objectif que nous recherchons est, non seulement de disposer d’une Police inclusive, républicaine, opérationnelle et de proximité, respectueuse des droits humains, mais aussi de renforcer les rangs de nos forces de sécurité à l’horizon 2023 et consolider la restauration de l’autorité de l’Etat tant souhaitée par la population », a-t-il indiqué.
Ces plans opérationnels ont permis au gouvernement centrafricain de lancer une vague de recrutement annuel de 1.500 jeunes sur toute l’étendue du territoire, en tenant compte de toutes les sensibilités régionales, ethniques, religieuses et la question du genre.
Il faut dire que la sortie des 800 policiers le vendredi dernier, est la deuxième vague de la formation des forces de l’ordre sous le régime Touadera. Par ailleurs, une autre vague de gendarmes dont la sortie officielle devrait avoir lieu le jeudi dernier, va sortir cette semaine.