Par Erick NGABA
Bangui 18 septembre 2020—(Ndjoni Sango) : Le programme du Désarment, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des combattants rebelles issus des différents groupes, s’exécute dans les préfectures de la Nana-Gribizi, Vakaga et Bamingui-Bangoran. A Kaga-Bandoro comme à Bria et à Ndelé où les combattants rebelles affirment leur volonté de se désarmer, le DDR s’avère prometteur.
Ils sont prêts de 1000 combattants dans les villes de Kaga-Bandoro, Bria et Ndelé à se faire désarmer. Dans le cadre de la mise en œuvre du programme DDRR en Centrafrique, les désormais ex-combattants sont en train de rendre leurs armes et se démobilisent.
« Chaque chose a son temps, remettons nos armes est unissons-nous pour reconstruire notre pays la République centrafricaine », a posté sur sa page Facebook, Hassan Djazouli.
Ces combattants sont issus des groupes MPC à Kaga-Bandoro, FPRC à Ndelé et Bria et MLCJ et RPRC à Bria. Aussitôt après ce désarmement, les ex-combattants sont mis à la disposition du gouvernement centrafricain qui doit les cantonner et les prendre en charge.
Selon le programme du DDR, les ex-combattants vont devoir choisir leur réinsertion dans la vie professionnelle. Il y a ceux qui font le choix de servir les Forces de défense et de Sécurité, soit suivre un programme de réintégration socioprofessionnelle.
En cas de seconde option, ils seront dotés, à la fin d’une formation, de kits d’installation en fonction du métier qu’ils auront choisi.
A la fin de ce programme du DDR qui va s’étendre sur l’ensemble du territoire national, viendra la mise en place des Unités Spéciales Mixtes de Sécurités (USMS) dans les zones occupées par ces groupes armés.
Ces USMS ont la tâche de patrouiller dans les zones sensibles afin d’assurer la libre circulation des biens et des personnes. Il incombe aussi à ces Unités spéciales de faciliter le retour des services de l’Etat dans les zones contrôlées par les groupes armés.
La République centrafricaine est dans une phase décisive des élections prévues le 27 décembre 2020, selon le calendrier électoral en vigueur. C’est une obligation du gouvernement dans sa politique de protection de la population, pour pacifier le pays afin de créer un climat apaisé durant cette période électorale.