Par Marly PALA
Bangui 29 septembre 2020—(Ndjoni Sango) : Le Global Ecovillage Network antenne de la République centrafricaine (GEN-RCA) entend lancer un nouveau projet pour, « Les femmes leaders de la Lobaye et de la Kémo, dans le plaidoyer en faveur de leur participation au sein des instances décisionnelles de la gouvernance forestière : Objectif Agenda 2030 », subventionné par Global Green Grants Fund.
Ce lancement a été ressorti, le samedi 26 septembre, lors d’une conférence de presse organisée par ledit réseau au siège du Centre pour l’Information Environnementale et le Développement Durable (CIEDD) à Bangui.
Le phénomène de changement climatique et des catastrophes naturelles gagnent le monde y compris la République Centrafricaine. Ceci, à cause des abattages clandestins des arbres, la déforestation, la pollution de l’air pour ne citer que ces faits-là. Et pour éviter le pire, il faut impliquer des acteurs dans le processus de la gouvernance forestière et de la protection des savanes.
C’est dans cette optique le Global Ecovillage Network autrement dit Réseau Global des Éco villages qui est une organisation qui plaide pour les femmes en faveur de la gouvernance forestière compte lancer un projet dans ce sens pour les préfectures de la Lobaye et de la Kémo.
Ce nouveau projet vise à concrétiser la participation de la femme dans le processus de la gouvernance forestière selon Norma Audrey Guitinzia, coordonnatrice de Global Ecovillage Network antenne de la République Centrafricaine :
« En 2020, une seconde subvention a été accordée pour une deuxième phase du projet intitulé : Les femmes leaders de la Lobaye et de la Kémo dans le plaidoyer en faveur de leur participation au sein des instances décisionnelles de la gouvernance forestière. Pour cette fois, la deuxième phase du projet va beaucoup mettre l’accent sur le rôle des femmes et les changements, leurs effets directs et indirects dans la vie quotidienne de la femme de manière plus stratégique, analyser les raison qui l’empêchent d’être plus présente dans les décisions cruciales au sein des instances décisionnelles », a-t-elle expliqué.
Il faut rappeler que cette deuxième du projet est subventionnée par un fond américain du nom de Global Green Grants Fund et visera l’implication des femmes leaders des deux préfectures précitées dans les grandes décisions, concernant la gouvernance forestière en République Centrafricaine.