Les centrafricains ont connu il y a quelques mois une grave affaire de pollution par une société d’exploitation minière à Bzoum d’un cours d’eaux servant à alimenter les populations. L’affaire portée au Parlement centrafricain avait mis en évident la corruption d’un député, dont l’affaire est en cours d’investigation et de plusieurs personnalités publiques et politiques.
Investisseur chinois en République Centrafricaine Mr LICHUN HUA communément appelé « Monsieur Li » s’intéresse particulièrement aux diamants et l’or. centrafricain Installé à Bangui il dispose d’engins et autres machines pour l’exploitation du sous-sol et avait travaillé dans le chantier de Willi à Bossangoa avant de revenir s’installer à Gaga dans la Sous-préfecture de Yaloke. Par l’intermédiaire de l’acheteur et compatriote, Sylla Ismaella, il financé la coopérative minière CAMGA.
Cependant, la quasi totalité de sa production ainsi que les produits collectés sont exportés par le truchement de la Société TMCC » Treck maining commercial corporation’‘ dirigée par le centrafricain TENEKO.
Sournois il entretient d’autres relations dans les zones incontrôlées de la Ouaka, de la Basse Kotto et le Mbomou par l’intermédiaire de son ami DAHIROU proche parent de l’actuel député de Bambari 1 dont plusieurs soupçons parlent de la filière de blanchiment d’argent d’argent du chef de l’UPC Ali Darassa dont le réseau collecte les pierres précieuses et s’occupent de leur vente légale tout en reversant les bénéfices au chef de groupe armé
Actuellement poursuivi devant le parquet du Tribunal de Bangui il doit répondre des graves violations des lois centrafricaines. A savoir la collecte et le trafic illicite de pierres précieuses, la dégradation anarchique de l’environnement sur les chantiers de Willi et Gaga, et la pratique notoire d’abus de confiance et de corruption, systématique.
Pour ces motifs, le chinois LICHUN HUA doit clarifier la situation de plusieurs exportations des diamants et or, évaluée à des milliards de francs cfa. A ce sujet, aucun rapatriement d’argent n’a été enregistré. D’où un réseau de blanchiment d’argent mis en place à la barbe ou à la complicité du Gouvernement.
Autre fait, pour se soustraire de tout contrôle sur le site de Gaga, LICHUN HUA a octroyé 03 véhicules double cabine 4×4, 07 motocyclettes, et une de 250.000.000 f cfa aux membres de la coopérative CAMGA. Objectif de s’accaparer de tout sans une supervision quelconque.
C’est ainsi qu’il en a profite pour attaquer devant la Justice le co-partenaire Sylla Ismaila actuellement en détention à l’OCRB malgré un vice de procédure notoire. Plusieurs bureaucrates de la justice auraient reçu des pots de vins pour faire taire Monsieur Sylla Ismaela qui a dénoncé haut les faits de son partenaires chinois par sens de patriotisme et l’écarter définitivement.
Les témoignages que nous avons reçus précisent qu’il y a sur ledit chantier une violation de la zone de Baraldi, un autre concessionnaire, qui dispose depuis belle lurette d’un permis légal dans ce secteur. Le Ministère des mines on sait quelque chose mais semble ne pas porter l’affaire devant le Conseil des Ministres.
Pour les dégâts environnementaux il est urgent que les ministres MBOLI FATRANE Leopold des Mines et Thierry KAMACH de l’environnement s’y consacrent. D’ailleurs on espère que la mission d’évaluation et de contrôle envoyée cette semaine fera la lumière sur les risques de contaminations immenses des habitants de Yaloké et environs.
Ce chinois s’abstient de toutes transactions bancaires officielles et utiliseraient des réseaux détournés qui intéresseraient le Ministère des Finances et du Budget et son chef Henri Marie DONDRA. Les clients et autres partenaires perçoivent des liquidités dans sa maison transformée en banque. Même l’argent versé aux membres de la coopérative CAMGA 150.000.000f s’est effectué en cash. Donc carte sur table. Une manière d’empêcher la traçabilité de ses affaires.
Pour terminer, dans un vidéo de 3 minutes on voit Mr LICHUN HUA entrain d’expertiser un gros diamant de 57 carats. L’administration des mines qui se penche actuellement sur son dossier doit éclairer la lanterne sur l’origine de la pierre précieuse sinon la détention ou collecte illégale. Et sa vente a-t-elle profiter au pays ?
Le président TOUADERA sait-il cela ?
Et le Premier Ministre NGREBADA dont rien ne doit échappé surtout lorsqu’il s’agit de bénéfices pour notre pays.
Homme d’affaire peu crédible, avec une moralité dubitative le chinois à la suite de l’enquête ouverte doit être rapatrié et ses biens saisis au profit de l’état centrafricain.