Par Cyrille YAPENDE
Bangui 8 décembre 2020—(Ndjoni Sango) : L’enjeu de la situation actuelle de la République centrafricaine préoccupe l’organisation des Nations-Unies. Son Secrétaire général, Antonio Guterres, dans un message a appelé les acteurs armés à un cessez-le-feu dans l’espoir de créer un climat pacifique pour les prochaines élections groupées du 27 décembre 2020.
A quelques semaines des élections en République centrafricaine, les déclarations se multiplient sur le plan national et international. Le Secrétaire général de l’ONU s’est prononcé personnellement sur l’enjeu « crucial ».
Le numéro 1 onusien a placé au cœur de sa préoccupation la pandémie de COVID-19, la situation sécuritaire et les élections qui se pointent à l’horizon.
« La pandémie de COVID-19 est l’un des plus grands problèmes sanitaires de notre temps dont tant de personnes en souffrent. L’ONU aide la République centrafricaine à lutter contre la pandémie en apportant une aide humanitaire et une assistance technique. Toutefois, la paix et la stabilité sont essentielles au succès », a-t-il déclaré.
C’est pourquoi il a lancé un appel à un cessez-le-feu mondial pour qu’ils puissent concentrer, ensemble, sur le vrai combat qu’il appelle « la lutte contre le COVID-19 ».
Le patron de l’ONU trouve encourageant les efforts accomplis dans la mise en œuvre de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine.
Ce n’est pas tout. Le responsable onusien salue également les progrès réalisés en ce qui concerne le processus électoral, malgré les difficultés liées à la pandémie.
« J’invite les parties à prendre de nouvelles mesures pour faire avancer cet accord et l’honorer. Je demande à tous les acteurs armés de respecter le cessez-le-feu. C’est d’autant plus important qu’il est nécessaire de créer un climat pacifique pour les prochaines élections », a-t-il interpellé avant de dire qu’il faut faire taire les armes pour que chacun puisse contribuer à la lutte contre la pandémie au déroulement pacifique des élections et à la réconciliation sans oublier la construction d’un avenir meilleur.
« Vous méritez de vivre dans un pays en pays. L’ONU sera à vos côtés à chaque instant », a-t-il conclu.