EDITORIAL

Par Erick NGABA

Bangui 28 décembre 2020—(Ndjoni Sango) : Les tendances sont visibles et l’engouement des électeurs le jour du scrutin hier 27 décembre 2020, laissent à réfléchir sur une probable réélection du président sortant Faustin Archange Touadera. Le candidat du Mouvement Cœurs Unis (MCU) et de la plateforme Bê-oko serait dans un élan de remporter les élections dès le premier tour.

Visiblement, le professeur de mathématique a su prendre de l’avance sur ses adversaires politiques. Pendant que ses adversaires tergiversaient et misaient sur le report des élections, Faustin Archange Touadera, quant à lui, a gagné du terrain.

Le scrutin d’hier dimanche nous l’a démontré. Le constat dégagé permet de se faire une idée sur les tendances électorales. Tout s’est déroulé dans la transparence. On a vu la population voter massivement. Durant le scrutin, les électeurs n’ont pas caché leur choix libre.

Des sondages et des témoignés recueillis ont laissé croire que le candidat du MCU et de la plateforme Bê-oko, a été le choix de la plupart des électeurs interviewés.

Ca ne sera pas une surprise s’il serait réélu à une majorité écrasante. Car, un travail de fourmi a été fait sur le terrain. Le Mouvement Cœurs Unis et la plateforme Bê-oko ont déblayé le terrain électoral.

Créer des comités de soutien sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, mobiliser la population derrière la candidature de celui qu’ils appellent « champion », c’est ce travail qu’ont effectué les membres du MCU et de la plateforme politique Bê-oko.

Aujourd’hui, le prix a payé et le résultat de ce travail de fourmi est là. Le président sortant Faustin Archange Touadera serait aujourd’hui dans un élan de remporter le scrutin au premier avec la majorité des candidats du MCU et de la plateforme Bê-oko aux législatives.

L’engouement de la population qui s’est massivement mobilisée pour aller aux urnes, est une preuve que le peuple centrafricain refuse la manipulation de l’ancien président François Bozizé qui a appelé au boycott et tenté d’empêcher la tenue du scrutin à travers sa rébellion Coalition des patriotes pour le changement.

Même l’accord flou signé entre l’ancien président et Anicet Georges Dologuelé du parti Union du Renouveau Centrafricain est un échec.