Par Kizer Maidou
Bangui le 19 janvier 2021—(Ndjoni sango) : La Cour constitutionnelle centrafricaine a donnée son verdict lundi à Bangui, validant ainsi la réélection du président sortant Faustin Archange Touadera à 53, 16%. Dans son premier discours, le vainqueur de l’élection présidentielle du 27 décembre promet la réconciliation nationale dans les mois à venir pour une sortie de crise.
La loi a été dite, Faustin Archange Touadera est réélu président de la République centrafricaine à l’issu du scrutin du 27 décembre dernier. Un scrutin où il est sortie à la tête avec 53, 92% des voix obtenues selon les résultats provisoires donnés par l’autorité nationale des élections le 04 janvier, victoire qui à été validée par la Cour constitutionnelle avec un pourcentage de 53, 16%.
Dans son premier message d’adresse à la nation, le candidat vainqueur à sa propre succession opte pour la voix de la réconciliation nationale :
« Au lendemain de mon investiture, nous allons poursuivre la réconciliation nationale afin de décrisper le climat politique pré et post électoral » a-t-il martelé.
Dans cette dynamique, le candidat réélu promet de toujours œuvrer d’avantage pour un retour définitif sur le chemin de la paix, sans mettre à l’écart l’aspect sécuritaire, la concorde nationale, le vivre ensemble et la prospérité.
Fidèle à sa politique de main tendue, Faustin Archange Touadera réaffirme son idéologie je suis le président de tous les centrafricains sans distinction d’origine régionale, politique, ethnique, religieuse philosophique et sociale :
« Fidèle à ma politique de main tendue, d’addition et de multiplication, je tends la main à tous les compatriotes épris de paix, conscients du retard de développement de notre cher et beau pays, et soucieux de son développement socio-économique de nous rejoindre pour poursuivre ensemble le combat de la défense de la souveraineté, du développement et de la prospérité de notre pays» a renchéri le candidat du Mouvement Cœurs Unis (MCU).
Il faut rappeler que depuis le 15 décembre, les groupes rebelles coalisés avec ses alliés ont attaqués plusieurs villes du pays empêchant la ténue des élections du 27 décembre au profit d’un dialogue.
Le 13 Janvier dernier, après la proclamation des résultats provisoires, ces mêmes groupes rebelles dans l’idée de renverser le régime en place ont lancé une double attaque simultanée à l’entrée de la capitale vers la sortie nord et sud. Un offensif violement repoussé par les forces loyalistes et leurs alliés de la Russie et du Rwanda.
Cette double attaque qualifiée de coup d’Etat a été condamnée par plusieurs organisations, associations et le gouvernement Centrafricain. La CEEAC, les Evêques de Centrafrique et même le Pape, tous souhaitent un dialogue pour une sortie de crise.