Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 21 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Au cours de sa conférence de presse du mercredi dernier, la Mission onusienne, MINUSCA, condamne la tentative d’asphyxie de la ville de Bangui par les groupes armés et leurs alliés politiques. Elle rend les groupes armés et François Bozizé responsables du drame social et humanitaire
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dénonce la tentative d’asphyxie de Bangui par la coalition de groupes armés formée d’anti-Balakas, du 3R, du MPC, de l’UPC, et leurs alliés politiques, dont l’ancien président François Bozizé.
La mission précise qu’ils seront tenus responsables du drame social et humanitaire que pourrait subir la population centrafricaine.
« Les attaques contre les convois commerciaux par les anti-Balaka, le 3R, le MPC et l’UPC, et leurs alliés politiques dont l’ancien président Bozizé, pourraient rendre impossible la disponibilité et l’accessibilité aux biens alimentaires, aux médicaments et à d’autres produits essentiels au fonctionnement des services publics tels que les hôpitaux. Par conséquent, ces groupes armés et leurs alliés politiques sont responsables de violations graves du droit international humanitaire ainsi que des droits de l’homme consacrés dans les instruments internationaux et nationaux, notamment les Conventions de Genève de 1949 et la Constitution de la République centrafricaine », a déclaré le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro.
Cette prise de position de la Minusca intervient après l’empêchement de l’approvisionnement de Bangui en produits de première nécessité. Lundi dernier, un convoi commercial a été attaqué par la coalition rebelle de CPC près de Zoukombo, dans la Nana-Mambere à l’ouest de la RCA, sur l’axe Bangui-Garoua Boulaye.
L’attaque a fait deux morts et trois blessés parmi les chauffeurs de camions. La Mission a indiqué que leurs auteurs devront répondre de leurs actes.
Le problème c’est pas de condamner leur action diabolique contre la population mais plutôt de les chassés sur le territoire Centrafricain. La MINUSCA a les moyens pour les neutraliser. Pourquoi elle n’utilise pas les moyens qu’elle a pour éradiquer la CPC ?