Par Thomas KOSSI
Bangui 26 janvier 2021–(Ndjoni Sango) : Les descendants de ce pays peuvent-ils s’attendre à un avenir radieux avec les innombrables difficultés socio-économico-militaro-politiques ? Elles laissent ébahi le vieillard qui se demande si le temps lui permettra de vivre et observer. Tant se rend-il compte que tout va au pire. La mort vaut mieux que la vie qui manque de sens.
Tout va dans la direction du désordre. Au fil des jours, les congés se suivent et élèves, écoliers, étudiants retrouvent la maison où ils perdent le temps comme n’importe quel trainards.
Vu que certains s’y plaisent alors que d’autres y trouvent au contraire de l’amertume. Mais que faire alors si les centaines de contraintes ne peuvent que perdurer sans cesse ?
L’école qui est une portion de celui qui l’aura installée chez nous, doit s’estimer fort heureux de son implantation chez les acculturés que nous sommes en Afrique. Nous nous y plaisons plus que même l’argent de guerre que des pays y mettent de fortes sommes pour la surprotéger.
Comme cela sert des « maîtres » qui nous sont au-dessus de nos têtes, l’effort de la préserver passe au-dessus de tout. C’est pourquoi laisser tomber l’école, rend des dirigeants africains malades pour leur vassalité au-dessous de tout. L’école, un sacré nom que l’on se doit de préserver comme le ciel que bien de croyants attendent au jour le jour.
Le problème reste et demeure aigu vu que par l’école, l’on devient élève de son maître. Il est le plus souvent Occidental dont le règne est à jamais préservé. Et par cet instrument, l’on est chez nous vassal d’une société qui se dresse comme le centre de nos malheureuses normes qu’il entretient à son aise.
Les coups de force qui montent à l’unisson dans notre rang, viennent de cet homme qui sait tout pourtant, mais se tient toujours prêt à nous saccager la terre que personne ne peut traiter à l’aise. Tout se fait à son comble tant sa langue passe en premier en tout pour mettre en valeur sa haute suprématie.
Comme tout bouge dans le pays, nous en soyons fiers. L’indépendance a mis à l’école quelques Africains au compte du prestige du système colonial. Et comme le souligne un écrivain Gaston KELMAN :
« Aujourd’hui tout le monde connaît l’école mais il faut en changer les programmes qui sont mauvais et avoir les langues nationales locales comme outil de transmission des savoirs. Je sais que l’Afrique avance à pas de géant, mais la pire des tares, c’est cette haine de soi que la domination a installé dans les cerveaux…Ici, un seul remède et la bonne ».