Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 4 février 2021— (Ndjoni Sango) : La carte d’électeur est une pièce réservée aux citoyens pour se prononcer en votant les dirigeants de leur pays pendant les scrutins, à l’exemple des élections groupées du 27 décembre 2020. C’est devenue une pièce maitresse à l’heure de la crise sécuritaire provoquée par la coalition des patriotes pour le changement (CPC) pour déstabiliser le pouvoir en place.
Cette carte remplace la carte nationale d’Identité qui devrait être présentée aux autorités lors d’un contrôle de papiers.
Entre temps, certains éléments de la CPC se sont aussi enrôlés afin de voter et la question qui mérite d’être posée est celle de savoir : Comment distinguer ces malfrats des vrais citoyens de souche ?
Les forces de défense qui sont les forces armées centrafricaines (FACA), demandent des cartes d’électeur aux passants dans différents arrondissements de Bangui pendant les contrôle dans les cheiks points installés partout pour traquer les ennemis de la paix qui sont les rebelles de la CPC.
La carte d’électeur n’est pas un justificatif en ce sens que, certains rebelles se sont enrôlés et ont regagné la brousse pour la rébellion, alors que certains d’entre eux sont à la capitale et se déguisent en vrais citoyens et présentent leur carte d’électeur dans les postes de contrôle.
Cette situation créée la confusion totale lors des contrôlés musclés opérés par nos forces loyalistes et les barrières installées dans les 8 arrondissements de la capitale banguisoise. Pour les forces de défense, ceux qui ne détiennent pas les cartes d’électeur sont considérés comme des rebelles alors que dans certaines localités de la République centrafricaine telles que à Bouar, Bossangoa, etc.
Où il y a eu les opérations d’enrôlement et que les élections n’ont pas eu lieu à cause des crises politiques perpétrées par la coalition des patriotes pour le changement, certaines populations n’ont pas eu le temps d’avoir leurs cartes en mains. Comment est-ce qu’ils peuvent se justifier aux forces de défense ?
Rappelons que la carte nationale d’identité qui a une durée de 10 ans renouvelable, reste la pièce justificative le plus souvent sollicitée par les forces de défense et de sécurité intérieure qui sont les policiers et les gendarmes lors des contrôles routiers d’un citoyen.
Alors que la durée de la carte d’électeur devrait normalement prendre fin après la délibération des résultats du 2nd tour des élections groupées.
Mais ce prolongement est dû à la crise sécuritaire qui a occasionné l’entrée massive des ennemis de la paix qui sont les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).
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