Par Erick NGABA
Bangui 8 février 2021—(Ndjoni Sango) : Lors de la deuxième commémoration de la signature de l’Accord de paix du 6 février 2019 entre le gouvernement et les 14 groupes armés, le président réélu de la République centrafricaine, a envoyé un message de guerre sans merci aux groupes armés coalisés de CPC. Dans son discours, Faustin Archange Touadera prédit la fin de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dont d’après lui les jours sont comptés.
Dans son adresse relative au deuxième anniversaire de la mise en œuvre de l’accord de paix dit de Khartoum, le président centrafricain a salué la constance de l’engagement de certains groupes armés signataires de l’Accord pour la Paix qui ont maintenu leur détermination à aller jusqu’au bout du processus.
A ceux qui sont égarés en suivant l’ancien président François Bozizé dans sa nouvelle rébellion CPC, Faustin Archange Touadera leur a envoyés un message de fin de leur versatilité.
En demandant aux groupes armés fidèles à l’accord de paix de ne pas céder aux tentations et aux manipulations des « vendeurs d’illusions », et d’aller sans condition dans la dissolution de leurs groupes, conformément à l’Accord, le chef de l’Etat centrafricain a prédit que les jours de la CPC sont désormais comptés.
En analysant les propos du président Touadera et en remarquant l’exploit des forces armées centrafricaines sur le terrain, peut-on déduire que les jours de la rébellion CPC de Bozizé sont-ils désormais comptés ?
Depuis l’offensive militaire déclenchée par les autorités de Bangui contre les positions des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), il y a une détermination d’aller jusqu’au bout de cette nébuleuse rébellion.
Les forces armées centrafricaines (FACA), appuyées par les forces alliées russes et rwandaises, ont repris des villes sous contrôle des groupes armés de la CPC. Face à l’avancée des forces alliées, les rebelles de la CPC se battent en retraite abandonnant ainsi leurs positions et matériels.
Aujourd’hui sur les théâtres d’opérations, on remarque que les rebelles de la CPC se retrouvent dans une position de capitulation. Ce qui pourrait laisser à réfléchir sur la fin de l’aventure de CPC dans le pays.
En dépit de la demande d’un dialogue avec les groupes rebelles de CPC, les autorités de Bangui privilégient l’offensive militaire avec comme objectif de sonner la fin de cette nouvelle coalition rebelle dirigée par le président fondateur du parti KNK.
Nous soutenons vos efforts à l’étranger avec une pétition adressée aux Nations Unies et au Sénat français concernant l’embargo sur les armes.
Les militaires centrafricains doivent être entraînés et armés pour défendre notre pays. ceux qui financent et arment la rébellion doivent être traduits en justice.
Singula mingui Beafrica