Par Marly Pala
Bangui 9 février 2021—(Ndjoni Sango): Depuis les récentes attaques simultanées des groupes rebelles de la CPC, visant à boycotter les élections et à paralyser les activités commerciales, les principaux axes pour le ravitaillement de la capitale ont été bloqués. Ce qui asphyxie Bangui, mais aujourd’hui, le premier convoi d’aide humanitaire est arrivé le lundi 8 février dernier.
Est-ce suite à la levée du blocus par l’offensive militaire des forces gouvernementales sur l’axe Bangui-Douala, occupé par les rebelles ?
La République centrafricaine fait face ces dernières semaines à des attaques simultanées menées par la nouvelle coalition armée dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement.
Ces hostilités ont joué négativement sur l’économie du pays, car les rebelles ont occupé les principaux axes de circulation, bloquant ainsi le passage des véhicules qui importent les produits de premières nécessités sur Bangui. Ce qui étouffe la capitale.
Aujourd’hui, grâce aux offensives menées par la MINUSCA, les forces de défense et de sécurité et leurs alliés, certaines villes ont été libérées et contrôlées par le gouvernement.
Ce qui a permis l’arrivée, ce lundi, 8 février à Bangui, du premier convoi d’aide humanitaire de 14 camions escortés par les casques bleus et près de 2000 autres sont encore bloqués depuis la frontière.
A cela, on se demande si la levée du blocus est déjà effective et l’acheminement d’autres véhicules s’en suivra ? Ou bien l’on privilégie juste le convoi d’aide humanitaire pour les produits de premières nécessités ?
Cette arrivée du premier convoi, faut-il le rappeler, intervient au moment où le gouvernement et la MINUSCA mènent des offensives dans l’objectif de reconquérir les villes occupées par la coalition des groupes armés et où la ville de Bouar est maintenant sous le contrôle des forces loyales. Laquelle ville est l’axe principal du corridor Bangui-Garoua-Mboulaye.