Par Erick NGABA
Bangui 15 février 2021— (Ndjoni Sango): Suite à l’échec de la prise du pouvoir à Bangui par les rebelles de la CPC le 13 janvier 2021, les FACA appuyées par les forces alliées ont lancé des assauts contre les positions de ces rebelles. Les contre-offensives des forces gouvernementales ont permis la reconquête des localités occupées et la mise en déroute des rebelles de la CPC qui semblent capituler sur les théâtres d’opérations.
Même si certains observateurs doutent de la cadence de la CPC qui recule face à l’offensive des FACA et forces alliées russes et rwandaises, le constat qui se dégage aujourd’hui montre une position de capitulation de la CPC.
Or, l’avancée des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) était de manière spectaculaire. Aussitôt créée, la CPC a réussi à conquérir des principales villes de la République centrafricaine à l’espace d’un mois. Le pays se trouvait dans une asphyxie totale. Les produits importés peuvent être convoyés de la frontière avec le Cameroun jusqu’ à Bangui.
Mais, aujourd’hui, il y a un revirement de la situation sur le théâtre d’opérations. De jour en jour, les forces armées centrafricaines et leurs alliées reprennent le contrôle des villes et localités conquises par les rebelles de la CPC.
L’on peut citer en exemple, la libération totale du corridor reliant Bangui Cameroun. Le contrôle de cette voie de ravitaillement de la RCA en produits d’importation a permis la reprise des convois commerciaux.
Aujourd’hui mis en déroute par les forces gouvernementales, les rebelles de la CPC misent sur un dialogue avec les autorités de Bangui qui, jusque-là, privilégient l’option militaire pour mette fin aux hostilités armées.
Face à l’offensive des FACA et forces alliées, les rebelles de la CPC se battent à la retraite abandonnant ainsi les localités conquises aux profits des forces gouvernementales. Une fois perdre la bataille, les rebelles de la CPC se replient sur leurs zones initiales. Ce qui donne une idée sur la capitulation des groupes coalisés de la rébellion CPC devant l’offensive des forces gouvernementales.
Cette posture n’empêche pas de réfléchir si la CPC est en train d’étudier une autre option pour faire face à l’offensive des forces gouvernementales, dans le cas où les autorités de Bangui maintiennent toujours leur position sur le refus d’un dialogue demandé.