Par Kizer MAÏDOU
Bangui 19 Février 2021—(Ndjoni Sango) : Après la libération de certaines villes du nord par les Forces armées centrafricaine et leurs alliés de la Russie et du Rwanda, la vie semble reprendre son rôle normal à Bouar. Plusieurs déplacés qui ont quitté leurs maisons se trouvant sur les différents sites de la ville commencent à regagner leurs domiciles.
La ville de Bouar commence à reprendre progressivement sa vie normale après la crise postélectorale causée par les groupes rebelles coalisés dit coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Suite à la dernière attaque de la ville pendant les scrutins du 27 décembre de l’année dernière, plusieurs personnes ont fui leurs maisons pour se retrouver vers les lieux de refuge.
La Cathédrale de la ville, les séminaires Saint Laurent, Yolé et l’hôpital étaient devenus des sites pour ces personnes en détresse qui cherchaient un lieu pour se mettre à l’abri du danger.
Grâce à la reconquête du territoire par les FACA et forces alliées, nombres de ces déplacés commencent déjà à regagner progressivement leurs domiciles comme l’annonce l’un des responsables locaux des sites. Pour un espace de 7 jours, l’un des sites s’est vidé par sa majorité :
« A Bouar la sécurité est fragile, mais s’améliore petit à petit. Beaucoup de déplacés ont pu retourner à la maison. En 1 semaine, les 17.000 déplacés dans nos sites sont maintenant +- 2.500 » a annoncé le révérend père Aurelio, prêtre de l’Eglise catholique locale.
Ce conflit déclenché en mi-décembre a fait doubler le nombre des personnes qui se sont déplacées pour se mettre à l’abri des violences généralisées. Près de 210. 000 personnes sont nouvellement déplacées selon une mise au point du conseil norvégiens pour les réfugiés NRC sur la situation humanitaire en Centrafrique.
Cependant, le HCR annonce que 109.000 personnes pour se protéger ont quitté le pays et se trouvent depuis mi-décembre aux pays voisins. 100.000 restent nouvellement déplacées à l’intérieur du pays, au total plus de 700.000 personnes sont déplacées à l’intérieur et 700.000 vivent comme réfugiés dans les pays limitrophes…