RCA: Marius Denoua Nagbata sous les menaces de mort des rebelles de CPC

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Centrafrique-mercenaire-Ndjoni-Sango
Des rebelles dans une localité de la RCA pour illustration

Par Kizer MAÏDOU

Bangui 3 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Ces derniers temps, après l’attaque manquée des groupes armés, certains citoyens centrafricains vivent dans la psychose et la peur suite à des appels de menaces qu’ils reçoivent de certains éléments de cette coalition dite CPC. Le cas typique est celui de Marius DENOUA NAGBATA, habitant du 3ème arrondissement qui reçoit presque quotidiennement ces appels de menaces de mort en provenance d’un des éléments rebelles.

Il ne se passe pas un seul jour que Marius DENOUA NAGBATA, maçon de profession, ne soit victime de menaces à mort de certains criminels, membres des groupes rebelles coalisés dites CPC (coalition des patriotes pour le changement). La multiplication de cette agression verbale panique le jeune homme de 30 ans :

« Je me sens en insécurité et sans protection depuis quelques mois à cause de ces appels anonymes qui m’intimident», raconte Marius.

« Nous te ferons dormir dans ton sang dès que nous serons à Bangui », ce sont des mots affreux que je reçois de ces conversations, rapporte l’homme.

« Apprête-toi a être décapité, tes jours sont comptés », provient de la dernière menace en date de fin février 2021, a-t-il ajouté.

Devant cette préméditation répétitive, Marius DENOUA NAGBATA s’est rendu à l’office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) pour information. Il a de même appelé le numéro d’urgence 1325 mis en service par le gouvernement, pour dénoncer tout acte malveillant. Une démarche qui n’aboutit à rien, sans gains de cause.

Cette torture verbale et psychologique de Marius remonte au lendemain de la double attaque manquée de la coalition CPC sur Bangui. A l’origine de cette agression verbale, rappellent plusieurs sources locales, le jeune homme, en tête d’une équipe de Maçons, avait construit en octobre de l’année dernière (2020), une habitation au quartier Catin.

Au terme des travaux, le propriétaire, un repris de  justice, refuse de verser le reste d’émolument. Devant l’insistance de chef du chantier, ce dernier menace de l’abattre.

« Depuis le déclenchement de la crise électorale, ce récidiviste a intégré le rang de la rébellion. Certainement ces menaces téléphoniques proviennent-t-ils de lui », a confié Evrard l’un des aides maçons.

Pour l’heure, la vie du jeune entrepreneur est en danger, sa famille s’inquiète plus en plus de sa sécurité. L’exercice de sa fonction est limité à Bangui. Si le gouvernement peut mettre en place un mécanisme pour traquer ces bandits derrière ce petit micro invisible, ça sera une fois de plus un moyen rassurant pour protéger sa population.

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