Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 5 février 2021— (Ndjoni Sango): Le 14 mars prochain doit se tenir le second tour des législatives en Centrafrique. La situation sécuritaire est en train de se stabiliser grâces aux efforts des FACA et leurs alliés permettant au pays d’avoir toutes les possibilités de reprendre le rythme de vie normal, pacifique.
Le pays est « en passe de conclure avec succès un transfert démocratique de pouvoir dans les délais constitutionnels, ce qui est une réalisation majeure », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de paix, Jean Pierre Lacroix.
L’opposition a une chance démocratique de gagner les voix électorales du peuple centrafricain. Il devrait y avoir une opposition dans un État démocratique, offrant un point de vue alternatif et une autre solution pour des problèmes actuels. Mais dès que l’opposition prend les armes pour défendre son point de vue, elle perd son statut légitime et devient un criminel.
Dans un tel état de droit comme la République centrafricaine, la place du criminel est en prison sans exceptions. Le 3 mars, des hauts responsables de l’UA, de la CEEAC, de l’ONU et de l’UE se sont entretenus avec le président Touadera par visioconférence. Les échanges ont essentiellement porté sur la situation politique et le processus de paix. Ces différentes instances poursuivent leur appel au dialogue.
Il faut noter que malgré la pression, le porte-parole de la présidence de son côté assure que la position reste inchangée. Le président envisagera l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition démocratique lorsque le processus électoral terminé.
En ce qui concerne les groupes armés, il n’est pas question de dialoguer avec ceux qui ne respectent pas les termes de l’accord de Khartoum.