Par Thomas KOSSI
Bangui 15 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Une douleur insoupçonnable pour la Coalition des patriotes pour le changement(CPC) : leur mandat non validé pour les élections nationales du 27 décembre 2020. Leur opposition conséquente a été sanglante en retour. Tout semble aller dans l’ordre. Mais la rancœur de la CPC va-t-elle croissante en ces temps-ci ?
Qu’on le veuille ou non, la stabilité reprend du galop avec la prise de force des FACA et leurs alliés. Ils n’ont pas laissé le temps nécessaire aux ennemis du peuple de faire valoir ce qu’ils veulent à coup sûr. Car, après la rébellion de 2003, on en arrive aujourd’hui à une autre vision de rébellions où le sang coule à flot.
Les temps n’étant pas les mêmes, le leader de la CPC et ses acolytes ont pu avoir de la mer à boire. Parce que, l’on semble comprendre, que les rebelles n’ont qu’un seul et unique objectif, trouver un petit coin pour un asile politique.
La révolte ou la rébellion vient du fait que l’on se met en branle si l’on est mal compris. Au niveau de ce que la RCA a connu, seules la méchanceté, la mégalomanie et la vive joie d’être à la une, qui ont poussé au sang des compatriotes déversé.
Pourquoi ne pas comprendre qu’être chef suprême, ne vient de l’homme tout court, mais des ingrédients s’y ajoutent pour que la réalité se fasse.
Et donc, il n’y a pas d’astuces que l’on veule se passer pour un super humain, que l’on ne change jamais. Sinon, la pire des bêtises vaut le fait qu’hier devienne encore aujourd’hui. Mais que penser des heures qui s’écoulent ?
Ce que tous les Centrafricains, dans leur marche en ces moments cruciaux pour la croissance et le développement, se cristallise en un effort commun et arraché des mains des vautours, devant guider le peuple à aller vers un port on ne peut plus qu’Eldorado, le pays où coulent le lait et le miel. Et à la CPC, un vibrant appel de fils indéniable à son géniteur, donnons-nous la main et pagayons ensemble.
La devise reste et demeure : UNITE du peuple, DIGNITE du peuple, et enfin, TRAVAIL pour le peuple qui ne cesse de mourir. AMEN.