Maroc: les ennemis de la marocanité du Sahara ne sont plus soutenus lors du sommet l’UA

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Le roi marocain Mohamed IV au sommet de l'UA

Par Anicet Lappel 

Bangui 17 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis que le Kenya assure la Présidence tournante du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, en se détournant des objectifs préétablis pour assouvir les ambitions inouïes de l’Algérie en défaveur de la Marocanité du Sahara, cet organe n’arrive plus à convaincre ni répondre aux attentes des Chefs d’Etat africains membres permanents dudit organe. Telle a été la réaction manifeste et hostile des participants, à l’occasion d’un sommet extraordinaire et inopportun convoqué le 9 mars dernier en vue de débattre des questions relatives au changement climatique…, et du Sahara marocain.

En effet, le retour du Royaume du Maroc au sein de la grande famille africaine (Union africaine) et toutes les explications données par sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc, ont permis à l’écrasante majorité des Chefs d’Etat, membres dudit organe, de comprendre les vraies réalités et de ne plus tomber dans le piège de ceux qui s’appuient sur ce dossier pour tirer plaisir de la souffrance des sahraouis.

D’ailleurs, c’est pour cette raison que onze (11) Chefs d’Etat sur les quinze (15) que compte cet organe n’ont pas pris part au premier sommet  de paix et de sécurité de l’Union africaine convoqué par le Président Uhuru Kenyatta.

Malheureusement, ils n’ont pas tiré les leçons pour comprendre que l’heure est à l’unité, et c’est encore M. Ismail Chergui, Commissaire algérien en charge de la Paix et de sécurité de l’Union africaine, dont le mandat a déjà pris fin, qui s’est servi du Président Uhuru Kenyatta, président en exercice de cet organe pour convoquer ledit sommet afin de remettre en cause la Décision 693 de l’Union africaine, pourtant adoptée à l’unanimité lors du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement à Nouakchott en juillet 2018, reconnaissant le rôle exclusif de l’ONU dans la résolution de l’affaire du Sahara Marocain, afin de biaiser les efforts consentis jusque-là en faveur de la résolution positive de ce dossier.

L’arbre qui cachait la forêt serait de s’autosaisir de ce dossier qui ne relève guère des prérogatives de ces instigateurs et de réveiller les vieux chantres et démons de la partition afin de tirer plaisir de la souffrance de cette population sahraouie marocaine.

Et si c’est seulement les quatre (4) Chefs d’Etat sur les quinze (15) que compte cet organe, qui ont pris part au premier sommet, augurant à l’horizon qu’un tel projet inouï ne peut jamais prospérer, le Kenya et l’Algérie qui insistent jusqu’à organiser le second sommet dans le souci d’obtenir le soutien total des participants afin de mettre en difficulté le Maroc, ont finalement compris qu’ils sont tombés dans leur propre piège.

C’est l’humiliation la plus intolérable pour ceux qui sont normaux qui avait été infligée aux instigateurs, à travers la prise de position unanime de tous les participants en faveur de la Décision 693, contraignant ces instigateurs à laisser le Maroc vivre en paix et jouir de sa pleine souveraineté.

Face à ce comportement rétrograde adopté par le Kenya et l’Algérie par rapport à la Marocanité du Sahara, tous les Etats africains qui comptent sur le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour résoudre les différends qui peuvent subvenir, peuvent-ils faire recours à cet organe pour la résolution d’éventuelle crise dans l’avenir?

A quand certains des dirigeants africains qui acceptent d’assumer les fonctions qui leur sont dévolues au sein de cet organe comprendront que l’Afrique aura besoin de se soutenir du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest et au Centre pour être forte? Dossier à suivre…

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