Par Thomas KOSSI
Bangui 25 mars 2021—(Ndjoni Sango) : L’impression qui se dégage en RCA montre que la dangerosité de ce mal intraitable n’inquiète personne. Et pourtant, les Seleka et la CPC ont été des animaux plus que bestiaux pour la population qui s’en est allée au-delà comme de véritables mouches. Avec le coronavirus qui règne partout dans le monde, les Centrafricains semblent ne point s’en soucier pour penser avant tout à leur estomac qui craque toujours : « Pense à moi, je n’ai rien au fond de moi… ».
Bien de voies indiscrètes laissent entendre que le mal vit réellement avec chaque enfant de la contrée. Des précautions sont prises en désordre quand on veut et si on le veut. Et pourtant, des mesures draconiennes ont été prises à l’apogée du malaise comme partout dans le monde. C’était juste une aubaine de vouloir gagner des devises de l’extérieur ? Peut-être !
Vu que les soignants de la RCA ont boudé un temps pour réclamer leur petite portion, même minime, fût-elle.
C’est depuis ces moments torrides que tout semble aller vers le basfond. Les grands discours d’alors d’incitation pour appeler le peuple à faire attention, échappe en ces heures qui disent, faisons attention, le mal porte une culotte et non un pantalon devant faire précipiter tous les compatriotes au fond extrême du trou, d’où en sortir, coûte son pesant d’or.
Il est un temps sérieux de demander à la femme, l’enfant, l’homme, le valide, le handicapé, parlons de tous sans exception aucune, de se dire que le décès me rapproche à chaque instant. La peine vaille que la sérénité m’habille et que je craigne tout ce que j’approche.
La mort comme nous le voyons en ces instants-ci, me parle presque pour me prévenir sur ces temps graves et que l’on ne peut définir. Cela sous-entend que la peur que nous entretenons concernant les Seleka et la CPC, doit nous guider à jeter le pas juste pour ne pas regretter demain. Peut-on regretter quelque chose après sa disparition ?
Les hauts responsables de la chose publique ont cette digne responsabilité à faire ce qui est leur. Les différentes ondes se multiplient dans la zone. Pourquoi ne pas en profiter pour appeler tous les citoyens à jouer à l’ensemble et non à l’isolement ?
N’est-ce pas ce que nous conseille cet adage chinois : « Seul, on est vulnérable ; ensemble, on est indestructible » ?
Ensemble, le bonheur a été que l’on trace la voie qui pourra nous mener loin dans le bon sens. Xi Jinping aurait perçu cette disposition pour soutenir que « La vision guide l’action, l’orientation détermine l’avenir ».
Et Bokassa cria : « Viens, malaria, je t’attends ».