Par Lévy YAKOTA
Bangui 10 avril 2021—(Ndjoni Sango) : Il ne se passe pas de mois de salaire que l’appellation Eco Bank, devient la risée du système bancaire. Partout où l’on va, ce que les fonctionnaires, agents de l’Etat et tous les compatriotes qui manipulent de l’argent exploitent, parlent trop en mal de la prestation des banques comme Ecobank, cette machine qui joue à la loi des colonisateurs de Centrafrique.
Le public national est converti que les pensions tombent automatiquement après le salaire. Le malheur est de constaté que la banque dont il est question, fait à sa tête. Eco Bank paie quand elle veut et si elle veut le faire. C’est pourquoi, comme le temps d’user du pognon n’entache à rien les fils et filles du pays, elle fait de son mieux pour que sa flamme brille, malheureusement négativement.
Elle multiplie les problèmes administratifs dans cette branche où à longueur de semaine, ses clients ont la difficile difficulté de remplir des tonnes de paperasses.
Comme la clientèle se dresse les cheveux parce que, prendre Eco Bank comme source d’épargne, exige du demandeur beaucoup d’ardeurs et courages sans oublier de l’or pour parer à toutes ses attentes.
Le traitement des salariés est tombé il y a combien de jour ? Toutefois, tous les Centrafricains qui attendent doré ment ce que l’Etat leur doit, ne voient rien sinon qu’on les rejette à un autre service du pays devant trouver solution au problème. Et pourtant, l’argent qui est difficile à trouver, l’Ecobank le soupçonne à la Perception qui soustrait ce que chaque citoyen pourrait en profiter.
La semaine entière sera dévolue à cette gymnastique pendant que la banque en état de faillite trouve moyen de remplir son sac. Cela veut tout simplement dire aux uns et aux autres, chercher à vous endetter. Nous vous aiderons à les payer d’un moment à l’autre.
Le ministre des finances et du budget qui a en poigne Eco Bank, semble ne rien comprendre dans le jeu comme il était complice de la situation malchanceuse. Elle sait, elle approuve sans autant prendre des mesures draconiennes qui libèrent le pays de charlanisme financier. Car, ce qui touche l’argent dans une voix démocratique, ne pourra point laisser le veilleur en sommeil. Eveillé à tout instant, le ministère frappe dans le tas et rectifie le mauvais tir.
Le malheur, tant que personne n’osera lever le petit doigt pour l’éloigner de la masse, fleurira comme il veut, jusqu’en enfer. Peut-être que les compagnons d’autres affaires peuvent-ils se mouiller le maillot et redonner de la vigueur à Ecobank ?