Par Marly Pala
Bangui 12 avril 2021— (Ndjoni Sango) : Après les récentes attaques armées perpétrées par la coalition des groupes rebelles jusqu’aux portes de la capitale, les forces armées centrafricaines, appuyées par leurs alliés, essaient de reconquérir les villes assiégées. Appui auquel la MINUSCA déplore et compte augmenter le nombre des casques bleus. Chose que Maxime Balalou, ministre chargé du secrétariat général du gouvernement désapprouve.
Dans un passé récent, la République centrafricaine a été le théâtre des attaques simultanées des groupes armés. Objectif, perturber les opérations électorales du 27 décembre 2020. Malgré le plan intégré de sécurisation mis en place par la MINUSCA, ces bandits armés ont outrepassé ce processus et semé la terreur. Grâce aux offensives lancées par les forces gouvernementales et leurs alliées, ce plan a été déjoué.
Mais des autres points de vue, comme des experts de la mission onusienne, cet appui allier n’est pas conforme. Ce que désapprouvent certaines autorités centrafricaines et qui appellent les populations au patriotisme pour éradiquer le mal dans le pays.
« Je suis en désaccord total avec les propos de monsieur Mankeur Ndiaye, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Chef de la Minusca. S’il pense que la mission des Casques bleus est de faire la paix, et laisser les Groupes armés empêcher un gouvernement légitime, d’assurer la protection de ses concitoyens et de promouvoir le développement économique, je redis avec force que la Minusca n’a donc plus sa place en République Centrafricaine. La mission salvatrice de pacification du pays menée conjointement par les FACA et les Alliés Russo-Rwandais, réduit l’influence de la Minusca et met en lumière, le véritable complot contre le peuple centrafricain, à travers les « mains invisibles » qui dirigent la Minusca. En tant que pays souverain, nous n’accepterons plus jamais le diktat de qui que ce soit », a déclaré Maxime Balalou, ministre chargé du secrétariat général du gouvernement.
Il a par ailleurs poursuivi qu’au lieu de renforcer les FACA pour sécuriser l’ensemble du territoire, les Nations unies préfèrent augmenter leurs effectifs, donc leur budget, pour maintenir le pays dans la servitude. Il est temps que tous les patriotes s’unissent et se mobilisent, quelles que soient leurs opinions ou obédiences politiques, confessionnelles, pour dire non, non et non.
Cette déclaration intervient au moment où les forces armées centrafricaines, appuyées par leurs alliés, poursuivent les offensives et reconquièrent les villes occupées par les groupes armés au détriment des casques bleus. Ce que la mission ne voit pas d’un bon œil et en prend position.