Pr Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 22 avril 2020— (Ndjoni Sango): Les élèves et étudiants en différentes classes d’examen et concours des différents lycées et ceux de l’université s’inquiètent de voir leur année scolaire basculer à cause de nouveaux cas de contamination liés à la pandémie à coronavirus sur le territoire national.
Ndjoni Sango réalise un reportage auprès des élèves et étudiants en classe d’examen à l’exemple du Lycée Technique de Bangui, pour recueillir leurs avis afin de faire un sondage sur la montée en puissance du coronavirus qui risquera de jouer en leur défaveur en cas d’une éventuelle de la fermeture temporaire des écoles et autres lieux publics.
Cette éventuelle fermeture, une mesure temporaire pour barrer la route à la propagation à cette peste au milieu scolaire.
Salomon Ossibouyen, élève en classe de terminale option génie électrique au Lycée Technique de Bangui, est également inquiet sur cette situation sanitaire que traverse la RCA : « Le Covid-19 était à l’origine de la fermeture temporaire et l’annulation de certains chapitres de nos programmes l’année dernière. C’est alors que bon nombre de nos anciens condisciples ont dû abandonner et d’autres ont dû échouer à l’examen de Baccalauréat l’année dernière. Nous sommes vraiment inquiets surtout pour nous qui sommes en classe d’examen cette année-ci », s’est-il soucié.
Aurore, élève en classe de Terminale A4’ au lycée des Martyrs, est également dans le même souci : «Des rumeurs circulent de partout que le gouvernement va ordonner la fermeture de nos écoles. Nous sommes affectés par cette triste nouvelle mais on ne sait pas si c’est une réalité. Donc, on attend toujours car on n’a pas encore fini les programmes de l’année en cours », a-t-elle déploré.
A l’heure actuelle, certains établissements exigent désormais le port de masque au sein de leur établissement. Le complexe scolaire la Renaissance, le Lycée Saint Charles, Pie 12 et autres en sont les exemples. Face à cette crise sanitaire qui nécessite la fermeture des écoles privées et publiques, des parents d’élèves refusent déjà de payer le reste des frais de scolarités de leurs enfants.