Par Mamadou NGAÎNAM
Bangui 23 Avril 2021–( Ndjoni Sango): Les groupes armés illégaux posent de plus en plus de mines sur les routes et les ponts. De telles tactiques les caractérisent comme de véritables terroristes. Les victimes les plus fréquentes des mines terrestres sont les civils.
Selon des sources policières, 16 civils ont été tués par des mines posées par des bandits de groupes armés illégaux en avril 2021.
Les chiffres sont probablement beaucoup plus élevés, car la plupart des Centrafricains ne vont pas à la police pour enregistrer ces incidents.
Où les groupes armés illégaux marginaux obtiennent-ils leurs mines modernes de fabrication européenne ?
C’est une question qui préoccupe de nombreux Centrafricains. Il est étrange que l’ONU et les autres organisations de défense des droits de l’homme n’y prêtent aucune attention.
Le 20 avril 2021, un conducteur de moto-taxi avec 3 passagers – une femme et 2 enfants – sont morts sur place sur la route Baboua – Abba, près du village de Bondiba, explosés par une mine.
Les locaux accusent le contingent bangladais de la MINUSCA d’avoir transmis les mines aux rebelles. Le contingent bangladais de la MINUSCA s’est longtemps compromis, s’est montré du pire côté. Il est temps que l’ONU tire des conclusions et nettoie ses rangs des fonctionnaires corrompus et des soldats de la paix sans scrupules.
Les rebelles des groupes armés illégaux sont devenus des terroristes, qui font maintenant sauter des civils avec des mines. Les tactiques d’intimidation et les massacres ne donneront pas de points politiques à Bozizé et ses autres partisans, mais ne feront que renforcer l’image de criminels et de tueurs du peuple centrafricain.
Ces imbéciles et esclaves de la francafrique existent encore ?