Par Thomas KOSSI
Bangui 27 avril 2021—(Ndjoni Sango): En l’espace de quelques jours, des noms de grandes figures du continent tombent dans les oubliettes. Sont-elles victimes d’une révolution divine ou alors, le sort naturel les aurait emportées ?
Le décès du maréchal du Tchad a bouleversé le monde. Hormis ceux qui auraient prémédité cet anéantissement. Encore en train de pleurer, un ancien ministre centrafricain va vers ses grands-parents endormis dans le sommeil. Ces compatriotes retiennent l’attention qui interpelle.
Qu’est-ce à dire si l’Afrique et ses poussées initiatiques ne viennent pas consoler à temps ces affreux torturés ? Car, de ces noms cités, d’autres attendent se faire parler d’eux sous peu. En bien ? En mal ? Seule, la nature humaine fait et fera son petit bonhomme de chemin ; mais jusques à quand ?
Les époques que les femmes et les hommes traversent pour le moment, laissent planer l’inquiétude. Rien n’est absolument sûr, et chacun se demande si le lendemain sera ce que le mortel pense au fond de lui-même. Le vide se joue au jour le jour, c’est pourquoi, personne ne peut se dire avoir confiance en soi-même.
L’on se laisse guider, l’on se laisse amener vers un rivage qui ne soit pas ce que toute créature croit avoir choisi. Et donc, laissons les choses nous dépasser, peut-être qu’un de ces instants favorables, la vérité se fera savoir.
Si nous sommes soumis à la volonté divine, le Penseur le saura. Si la mort naturelle surprend l’homme, le Super Grand comprendra quelque chose et lui seul agira. Il y a donc lieu de chercher à savoir, que veut l’être humain, où veut-il aller et enfin, que deviendra-t-il en définitive ? Tant il est écrit quelque part : « Tu retourneras à la terre ».