Par Cyrille YAPENDE
Bangui 29 avril 2021—(Ndjoni Sango) : A peine la convocation du corps électoral par le Président Touadera pour les prochaines élections législatives du 23 mai prochain, l’Autorité nationale des élections (ANE), a rassuré sur la tenue du scrutin du second tour des partielles et le 1er tour dans les trois circonscriptions restantes.
Après la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle le 19 avril dernier, l’organe en charge de l’organisation des élections en Centrafrique se met déjà au travail pour organiser le second tour des partielles couplées avec le 1er tour dans d’autres circonscriptions électorales.
Selon le corps électoral convoqué par le gouvernement via un décret présidentiel, la campagne électorale va débuter le 8 mai pour les circonscriptions qui n’ont pas organisé les élections et celle du second tour des partielles aura lieu le 15 mai prochain. Les scrutins vont se dérouler le 23 mai 2021.
Ce calendrier ne gène pas l’Autorité nationale des élections qui a même rassuré la tenue des scrutins dans le délai mentionné ci-haut. « Dès lors que le gouvernement a convoqué le corps électoral par le décret signé par le Chef de l’Etat pour le 23 mai, il y a deux types d’élections dont l’une pour le second tour des partielles du 14 mars dernier et l’autre, dans les trois circonscriptions où les élections n’ont pas eu lieu au début dudit processus », a fait savoir Théophile Momokoama, porte-parole et rapporteur général de l’ANE.
Suite à la recrudescence de la violence armée dans l’arrière-pays, les récentes élections n’ont pas pu se tenir dans les circonscriptions de Gadzi 1 et 2, dans la Mambéré-Kadeï et Bakouma, dans le Mbomou. Le Rapporteur général de l’ANE rassure que le processus va se dérouler dans ces localités précitées.
« La campagne démarrera le 8 mai puisque la loi dit que la campagne du premier tour dure deux semaines. Pour le second tour, la campagne dure une semaine. Cette campagne démarrera une semaine après le début de l’autre campagne, c’est-à-dire, le 15 mai », a-t-il dit.
Malgré la situation sécuritaire dégradante, le porte-parole précise que son institution est à pied- d’œuvre pour compléter l’effectif des représentants du peuple à l’Assemblée nationale.
Il est à rappeler que lors des élections du 27 décembre dernier, 22 députés ont été élus, 70 élus lors du scrutin du 14 mars dernier. Sur 140 sièges, 91 députés ont été déclarés votés par la Cour constitutionnelle, tandis que 49 sièges restent à pourvoir à l’Assemblée nationale.