Par Thomas KOSSI
Bangui 14 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Les difficultés sont énormes dans le système d’apprentissage de nos jours. Avec la qualité que l’on reproche aux enseignants de l’heure, les droits de transmission des connaissances posent un problème certain et réel. Tant, faire un exposé, revient à dire que le groupe désigné a une charge entière à assumer.
L’exemple qui interpelle, regarde une classe de Seconde au lycée B. Boganda devant présenter d’ici quelques jours, les fruits de leur recherche dans un exposé en Histoire. Les apprenants devaient, au nombre de cinq, faire leurs efforts pour rassembler ce qu’il est convenable d’en discuter devant convaincre leurs camarades. C’est-à-dire, depuis les papiers, la frappe et tout ce qu’il faut pour se tenir prêts et se faire valoir auprès des autres compagnons.
Cela mérite que l’on se passe de tout ce qui est sien et que l’on veuille absolument faire plaisir au professeur qui a garant sur tout. Il peut, il doit, il a la carrure de mener le jeu comme il l’entend. Surtout, qu’en ce qui concerne le travail, les enseignants vacataires semblent jouer un délassement dont les responsables de l’éducation ne prennent pas avec le sérieux qui convienne.
Comme le temps revient à l’argent, les élèves prennent le temps de demander ce qu’il faut pour favoriser l’attente du professeur. Parce que, si vous ne faites pas le travail exigé, l’autre est en passe de tourner l’arme à gauche et vous manquez le cours devant être enseigné. Ce genre de pédagogie, que le monde fait naître en ces heures difficiles, semble nouvelle.
Parce que hier, ce que les parents ont pu en bénéficier et dont les stigmates restent et demeurent perspicaces, donne des relents très engageants. Car, comment demander à l’enfant de tout fournir et de faire voir les résultats escomptés comme résultantes de cet imbroglio ?
La démagogie du temps ancien, donne le thème à exploiter, et les groupes choisis se mettent au labeur. Après quelques jours de recherche, quelque 15 jours après, les premiers tenants se mettent à plancher.
L’on participe comme on s’est donné la peine de fouiner, et à la fin, votre note tombe. En bon, si vous avez très bien fouillé ; en mal, si votre aventure ne vaut pas un bon grain. On ne peut que récolter ce qu’on aura semé.
Il n’y a pas de feuilles à donner au professeur ni une enveloppe garnie à ajouter de plus. Il lui faut se regarder à travers les lycéennes et lycéens qu’il forme à longueur des journées. Le bon rendement lui indique qu’il fait bien sa vocation, sinon, il passe à côté et qu’il lui faut d’aller chercher sa part ailleurs. Enseigner ne veut pas dire devenir extrêmement riche comme Crésus !h