Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 27 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis quelques jours dans la capitale centrafricaine, les propriétaires des moyens roulants et les autres secteurs de transports en commun font face à une augmentation généralisée des prix du carburant dans les différents points de vente.
Cette situation que traverse ce secteur, joue en défaveur des usagers qui utilisent ces moyens roulants pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, et également, à ceux qui empruntent les Taxis, Bus et Mototaxis pour se rendre à leurs lieux de travail.
D’après les constats faits dans les différentes stations de la place, on voit des Bus, Taxis, Mototaxis et également les véhicules personnels et autres, qui quittent très tôt le matin et font la queue à longueur de la journée pour payer du carburant qui, parfois, ils n’en trouvent pas.
Les vendeurs ambulants des carburants au bord de la route font de la provision pour pouvoir revendre à leur tour au public ; certains pompistes perçoivent des commissions pour pouvoir servir un usager en bidons, en motos ou en véhicules personnels.
Le prix d’un (1) litre de carburant qui se vendait au par avant à 1000FCFA dans les stations est désormais à 1200FCFA voir 1300FCFA.
Avec cette anomalie, les conducteurs de Bus, Taxis et Taxi-motos, de la capitale, profiteront de cette occasion pour augmenter le prix de transports à cause de cette inflation qui ne profite guère aux usagers, tels que les fonctionnaires, les étudiants et autres qui verront leur budget des frais de transports s’augmenter, alors que le salaire reste toujours stable pour certains fils et filles du pays.
La problématique qui mérite d’être soulevée suite à ces constats, est celle de savoir : Où vont-ils trouver une autre source de revenus pour pouvoir combler cette insuffisance des finances dans leur petite trésorerie ?
Toutes ces situations risqueront de replonger encore la RCA dans une nouvelle crise et s’ajoutera avec la crise sécuritaire et sanitaire qu’elle traverse depuis un moment.
Rappelons que la pandémie à coronavirus a également impacté négativement sur les transports en commun au mois de mars 2020, où le gouvernement et le ministère des transports et de l’aviation civile ont augmenté le prix des transports en commun à 250 FCFA par personne pour les Taxis ; Taxi-motos et à 150FCFA pour les conducteurs de Bus.
Et pourtant, les autorités compétentes ont reçu des financements auprès des bailleurs pouvant faciliter la tâche aux usagers pour les mesures d’accompagnement. Mais, dommage!
